Environnement

Le comité national du projet REDD+ procède à la revue partielle des préparatifs

Le ministre Johnson (micro en main) a ouvert les travaux
Le comité national du projet REDD+ procède à la revue partielle des préparatifs

Le comité national du projet de Réduction des Emissions de gaz à effet de serre dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+) tient, ce vendredi,  à Lomé, sa deuxième réunion ordinaire de revue à mi-parcours de la préparation du Togo au processus REDD+. La rencontre a permis de faire le point sur la mise en œuvre des recommandations de la première réunion, tenue le 23 février 2017, d’échanger sur l’état d’avancement du processus, notamment sur les principaux acquis, les difficultés rencontrées, les forces et les faiblesses, ainsi que sur les perspectives.

Les ressources naturelles ont, de tout temps, constitué un facteur important de développement économique, social et culturel des peuples. Le rôle de la forêt dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et par conséquent, dans le développement socio-économique harmonieux d’un pays, n’est plus à démontrer. Conscient de ce rôle primordial de la forêt, le gouvernement, dans sa déclaration de politique forestière nationale, nourrit l’ambition de parvenir à un taux de couverture forestière de 30% à l’horizon 2050. Pour ce faire, sous l’impulsion du chef de l’Etat, le gouvernement a intégré la REDD+ dans le plan national de développement, afin de permettre à la forêt et aux arbres hors forêts de continuer de jouer un rôle socio-économique très important. La volonté du gouvernement à s’engager dans le processus s’est manifestée, à travers plusieurs actions ayant abouti à l’adoption d’un document de propositions de mesures pour l’état de préparation à la REDD+ (R-PP). Actuellement, le pays est dans une phase de préparation, marquée par la mise en œuvre de divers projets et programmes, dont le projet de soutien à la préparation à la REDD+, le Programme d’appui au REDD+ – readiness et Réhabilitation des Forêts au Togo (Pro REDD/GIZ), ainsi que le Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGCIT). L’objectif principal pour cette première phase de préparation, qui a débuté, depuis 2015, est l’élaboration d’une stratégie nationale REDD+ cohérente et acceptée par tous. Après deux ans et demi de mise en œuvre de ce processus, le comité national du projet évalue  les actions déjà réalisées, afin de mieux se projeter dans l’avenir. Pour y arriver, les membres de ce comité, réunis, vendredi dernier, à Lomé, ont procédé à l’analyse du rapport à mi-parcours qui fait le point sur l’état d’avancement des activités pour chaque composante du document de propositions de mesures pour l’état de préparation à la REDD+ (R-PP). Ils ont également étudié la requête de fonds additionnels à  adresser au fonds de partenariat pour le Carbone forestier (FCPF), pour permettre au Togo d’achever son processus de préparation à la REDD+, et adopté une résolution pour autoriser la soumission du rapport à mi-parcours et la requête de fonds additionnels au fonds de partenariat pour le carbone forestier.

En ouvrant la rencontre, le président du comité national REDD+, le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, M. André Johnson, a indiqué que le processus REDD+ permettra au Togo d’assurer une gestion durable des forêts et d’offrir des mesures incitatives pour s’attaquer à certains principaux facteurs de la déforestation et de la dégradation des forêts, tels que l’agriculture itinérante sur brûlis, la consommation du bois d’énergie et l’aménagement du territoire. En plus, la REDD+ est une opportunité pour aider le Togo à faire face à la question de l’utilisation des terres en milieu rural. Ce qui  atténuera les impacts sur le couvert forestier à partir de la promotion du développement durable dans d’autres secteurs comme les mines, l’agriculture et les infrastructures, et renforcera la réforme du processus d’acquisition de la propriété foncière.

Komla GOKATSE

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