Le Centre International Chrétien d’Etude, de Recherche et d’Information (CICERI), Radio Réveil Suisse et ses partenaires sont en atelier a de formation à Lomé. L’objectif d’équiper une centaine d’acteurs venus du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et du Togo, en vue de promouvoir un nouveau niveau d’excellence en radiodiffusion.
Le séminaire, qui va durer 5 jours, s’adresse aux présidents et directeurs d’antenne, chefs d’antenne, journalistes, responsables techniques, émetteurs, réalisateurs/monteurs et métiers de communication, marketing, internet qui ont en charge la politique et ou la gestion des radios dans leurs pays respectifs.
Au programme de la formation, des sessions plénières et techniques sur plusieurs thématiques, dont la formation technique sur la modulation de fréquence (FM), sur studio broadcast, pratique et éthique du journalisme suivies des ateliers de montage de son et de la réalisation, horloge radiophonique, programmation, playlists, software de diffusion, traitement de son.
Cette formation se justifie par une volonté de changer les paradigmes, selon le directeur de Radio Réveil, M. Emmanuel Ziehli. Car, au-delà d’être un cadeau d’anniversaire de Radio Réveil, qui fête ses 70 ans, cette formation s’inscrit dans un désir de changer la circulation de l’information. « Nous ne voulons plus, de manière unidirectionnelle, envoyer des contenus vers l’Afrique. Mais nous souhaitons que des capsules, des contenus africains puissent croître en qualité et venir vers l’Europe, pour que nous puissions les utiliser sur les radios du Nord», a-t-il expliqué. Pour cela, il faudrait que les acteurs puissent être formés, pour un futur immédiat dans l’immédiat, a indiqué M. Ziehli. Il a précisé que l’internet représente, aujourd’hui, une opportunité phénoménale pour la radio de changer de canaux et d’investir le canal médiatique numérique, pour prendre une place prépondérante dans la société. . Car, avec internet, n’importe quelle voix, aussi petite ou éloignée soit elle, de quelque source que ce soit, peut être entendue, désormais, dans le monde entier.
Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du ministère de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation civique, M. Frank Missite, a félicité les initiateurs, pour la pertinence des thématiques inscrites au programme de l’atelier. Un atelier qui constitue une excellente opportunité pour les acteurs des médias confessionnels, qui jouent un rôle primordial dans l’éducation et la sensibilisation de la population, de répondre efficacement aux défis des nouvelles technologies, dans le cadre de leur contribution au développement de leurs pays. Il a, pour finir, exhorté les participants à tirer meilleur profit du savoir-faire et des expériences des éminents experts venus d’horizons divers pour cette formation. Mêmes mots émanant du représentant de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), M. Mathias Ayena, qui a salué l’initiative de cette formation très importante pour une remise à niveau permanente des journalistes. Il a regretté que la HAAC n’ait pas pu trouver l’opportunité de présenter une communication sur les cahiers de charges des radios confessionnelles, qui entrent dans une typologie particulière. Ceci, dans une démarche de convergence des textes en projet de réforme.
Blandine TAGBA-ABAKI
RSS