Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part samedi le 23 janvier, par visioconférence, à la 58è session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette rencontre de haut niveau a permis aux leaders de l’institution sous régionale d’examiner des sujets relatifs à la situation politique, économique, sécuritaire et sanitaire de la Communauté.
La 58è session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’est tenue samedi par visioconférence.
Au cours des travaux, le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé et ses pairs ont, dans un premier temps, examiné le rapport annuel 2020 de la Commission de la CEDEAO, le rapport de la 45e session ordinaire du Conseil de médiation, le rapport de la 85e session ordinaire du Conseil des ministres de l’instance sous régionale, ainsi que le Plan régional de lutte contre la pandémie au Coronavirus.
Ils se sont, par la suite, penchés sur la situation au Mali, le programme de la monnaie unique et l’état de la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale (ZLECAf) dans l’espace communautaire.
S’agissant des questions politiques, la conférence a, notamment exprimé son satisfecit général sur l’ensemble des processus électoraux engagés au cours de l’année 2020 et a instruit la Commission de poursuivre les efforts de suivi permanent pour une CEDEAO politiquement stable et apaisée.
Sur la question malienne, la Conférence a félicité le peuple malien pour le courage et la maturité dont il fait preuve en s’appropriant les recommandations de la CEDEAO, notamment la Feuille de route de la transition dont la mise en œuvre doit conduire à des élections libres et transparentes.
Concernant la question sécuritaire dans la sous-région, les chefs d’Etat et de gouvernement ont exprimé leur vive préoccupation quant à la recrudescence des attaques terroristes, l’augmentation des cas de pirateries en mer et la multiplication des zones de non droit au sein de l’espace communautaire.
Au sujet du lancement de la monnaie unique de la CEDEAO, en raison de la récession économique enregistrée l’année dernière dans l’espace communautaire et de la dégradation des indicateurs macroéconomiques, l’échéance a été repoussée, avec l’adoption d’une nouvelle feuille de route.
Face à la résurgence de la COVID-19, la Conférence tout en appelant les populations au respect des mesures barrières, préconise une concertation entre les Etats membres, l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en vue de dégager des solutions adéquates sur l’approvisionnement des pays en vaccins.
Alex TEYI
RSS