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Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO prend part au sommet des BRICS en Afrique du sud

Le président Faure Gnassingbé (à droite) serre la main à Cyril Ramaphosa de l'Afrique du Sud
Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO prend part au sommet des BRICS en Afrique du sud

Le président de la République,  Faure Essozimna Gnassingbé,   prend une part active à la rencontre des dirigeants des  BRICS entendez  Brésil,  Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud élargie aux autres chefs d’Etats africains. C’est un sommet annuel qui intervient cette année dans un contexte un peu particulier marqué par une guerre commerciale entre Washington et ses principaux rivaux commerciaux, notamment Pékin, Bruxelles et Moscou. Comme on peut le constater,   cette guerre commerciale  domine les débats du sommet de Johannesburg. Le ton avait été d’ailleurs donné en juin dernier par ces puissances émergentes qui avaient dénoncé le protectionnisme américain qui estimaient-elles, mine la croissance mondiale.

Cette rencontre, dixième du genre, se tient en présence des présidents russe Vladmir Poutine ,Chinois Xi Jinping, brésilien Michel Temer, sud-africain Cyril Ramaphosa et le premier ministre indien Narendra Modi.Les présidents turc recep tayyip Erdogan, celui de la Namibie Hage Geingob  et Faure Gnassingbé du Togo, prennent aussi activement part  à ce sommet.

Le Togo ,la Namibie et la Turquie ne font pas partie des cinq pays émergents des BRICS mais  leurs présidents compte tenu de leur expériences en matière de gestions  des organisations sous-régionales ont été invités en tant que,  respectivement, président en exercice de la CEDEAO, future président de la communauté de développement d’Afrique australe SADEC et président de l’organisation des coopérations islamiques OCI,  pour apporter leur pierre à la construction de cette organisation. Plusieurs d’autres chefs d’Etats africains, notamment celui de l’Angola, du Mozambique, du Gabon, du Rwanda, du Sénégal, de l’Ouganda ont été également invités. Le pressent sommet de Johannesburg dont le thème est : «  les BRICS en Afrique : collaboration pour une croissance inclusive et une prospérité partagée dans le cadre de la quatrième révolution  industrielle » est d’ailleurs  révélateur. Au cours des travaux, les leaders des pays membres des BRICS et leurs pairs africains devront également discuter de nouvelles mesures de lutte contre le protectionnisme conformément aux règles de l’organisation mondiale du commerce OMC. La rencontre prend fin vendredi, jour qui sera d’ailleurs dédié à l’Afrique.

Ce mercredi toujours dans le cadre de ce sommet, le président togolais Faure Gnassingbé et ses paires ont présidé dans l’après-midi, un forum des hommes d’affaires. Auparavant, dans la matinée, Faure Gnassingbé a accordé une audience à l’ancien président sud-africain Thabo M’béki. Rien n’a filtré de leurs entretiens.

Rappelons que le premier sommet de BRIC eut lieu le 16 juin 2009  à Ekaterinbourg en Russie. A l’issue de cette rencontre qui avait regroupé quatre pays le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, tous les quatre pays avaient affirmé leur volonté de mettre en place un monde multipolaire qui ne serait plus seulement dirigé par les pays riches .Le second eut lieu à Brasília, au Brésil, et le troisième à Sanya, en Chine, C’est lors de cette 3è rencontre que le groupe s’est élargi en accueillant en son sein l’Afrique du sud  .Et depuis  ce temps, les BRIC sont devenus des BRICS le «s »pour l’Afrique du sud.

Henri Otchotcho

 

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