Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu, vendredi 20 janvier 2023, à Lomé II, avec plusieurs responsables d’institutions parlementaires, ainsi que diverses autres personnalités arrivées au Togo, dans le cadre de la conférence parlementaire sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent tenue, en fin de semaine dernière à Lomé. L’ensemble de ces personnalités ont félicité le chef de l’Etat pour ses efforts en faveur de la stabilité en Afrique et salué son engagement sans faille dans la lutte contre les nouvelles formes de menaces qui sapent le développement du continent. Le président de la République a, également, échangé avec le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, M. Marcel Amon-Tanoh.
Le président Faure Gnassingbé et Mme Mabel Chiomona lors de leurs échanges.
L’agenda du président Faure Essozimna Gnassingbé était, particulièrement chargé, vendredi 20 janvier 2023. Il a reçu, tour à tour, en audience à Lomé II, le président de l’Union Interparlementaire (UIP), M. Duarte Pacheco, la présidente du Sénat du Zimbabwe et présidente de l’Union Parlementaire Africaine (UPA), Mme Mabel Chiomona, la vice-présidente du Libéria et présidente du Sénat, Mme Jewel Howard Talor. A la suite de ces personnalités, le président de la République s’est entretenu avec M. Seini Ousmanou, président de l’Assemblée nationale du Niger, M. Miedico Mauro, vice-directeur de l’Office des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, M. Dansa Kourouma, président du Conseil national de transition de Guinée et M. Malick Diaw, président du Conseil national de transition du Mali. Toutes ces personnalités ont pris part à la conférence parlementaire de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent tenue, du 19 au 20 janvier à Lomé.
M. Seini Oumarou reçu par le président Faure Gnassingbé
Renforcer le partenariat pour une meilleure synergie d’actions contre le terrorisme
M. Duarté Pacheco échange avec le chef de l’Eta
Le président de l’UIP, M. Duarte Pacheco, à sa sortie d’audience, a exprimé la gratitude de son institution au président de la République pour l’engagement du Togo dans la lutte contre le terrorisme. « Vous savez que le terrorisme est comme un cancer et toutes les nations du monde doivent unir leurs forces pour combattre ce mal. Le Togo en est un bon exemple dans cette lutte. Nous sommes heureux d’être ici au Togo, en tant que membre de l’Union Interparlementaire pour la recherche des pistes de solutions pour combattre ce fléau », a confié M. Duarte. Le président de l’UIP a réaffirmé au chef de l’Etat la volonté de son institution à renforcer le partenariat, pour une meilleure synergie d’actions dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans la sous-région et sur le continent.
Les entretiens entre le président Faure Gnassingbé et Mme Howard Talor.
Pour sa part, la vice-présidente du Libéria, Jewel Talor, a présenté ses admirations au chef de l’Etat qui a accepté que les parlementaires africains puissent se réunir à Lomé. « Nous avons eu deux jours d’interactions pour parler des actions que chaque pays pourra entreprendre pour la participation des jeunes à la vie publique. Il est important que nous adoptions au plan bilatéral et régional des stratégies pour faire de la jeunesse un acteur clé dans la lutte contre les menaces sécuritaires. Nous tenons à remercier la présidente de l’Assemblée nationale togolaise d’avoir pris cette initiative pour nous réunir ici à Lomé, afin de discuter de la manière dont nous pourrons réduire les tensions et offrir des opportunités innovantes à nos jeunes », a-t-elle déclaré.
« Je suis venu présenter mes respects au président de la République. Nous sommes ici depuis deux jours pour une réunion qui a été convoquée, au nom du parlement, afin de discuter des menaces sécuritaires dans la zone et également des problèmes d’insécurité dans les pays membres de l’Union parlementaire. Les discussions nous ont permis de voir quelles mesures il faut prendre, surtout essentiellement en ce qui concerne la jeunesse. Nous avons remarqué que dans la zone comme la nôtre, c’est essentiellement les jeunes qui sont souvent enrôlés. Nous avons voulu réfléchir ensemble pour voir, aussi bien, au niveau de l’exécutif que du parlement, comment nous pouvons faire pour que ces jeunes comprennent d’abord pourquoi cette insécurité qui n’a malheureusement pas de frontière. Elle a commencé quelque part et, actuellement, a des ramifications dans toutes les zones. C’est pourquoi, nous nous sommes dit qu’il fallait nous retrouver pour réfléchir ensemble et voir les dispositions qu’il faut prendre, surtout en ce qui concerne la jeunesse et arrêter cette insécurité », a relevé le président de l’Assemblée nationale du Niger, M. Seini Ousmanou.
Le leadership du Togo dans la lutte contre le terrorisme en Afrique
Le chef de l’Etat (à droite) lors des échanges avec M. Dansa Kourouma.
Le vice-directeur de l’Office des Nations Unies pour la lutte contre le Terrorisme, M. Miedico Mauro, quant à lui, a salué la bonne collaboration entre son institution et le Togo. « Nous avons mis en place une stratégie de coopération à trois niveaux. Le premier niveau est la coopération technique. Ce volet nous permet de renforcer les capacités nationales, d’organiser des formations et d’autres initiatives très spécialisées, que ce soit avec l’aviation civile, le ministère de la Sécurité ou avec d’autres institutions. Au niveau politique, nous menons toute une stratégie d’actions sur le plan africain, parce que le continent est sous attaque par les groupes terroristes. Le troisième volet est l’engagement au niveau parlementaire. Je suis très reconnaissant à la présidente de l’Assemblée nationale, une femme d’envergure qui est très motivée et nous sommes content du leadership que le Togo prend sur cette thématique », a-t-il déclaré.
M. Miedico Mauro dans les bureaux du chef de l’Etat.
Abondant dans le même sens, le président du Conseil national de transition de Guinée, M. Dansa Kourouma, a exprimé sa reconnaissance au président de la République et à la présidente de l’Assemblée nationale pour l’invitation qui a été adressée à son pays pour assister à cette réflexion de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent avec une importante implication de la jeunesse comme avant-garde de tout processus de stabilité. « Nous avons voulu, par l’entremise de cette audience, traduire l’amitié, la sympathie et la reconnaissance du peuple de Guinée pour tout ce qui est en train d’être fait dans la sous-région, en vue de la stabilité et du développement de nos différents pays. J’ai eu l’opportunité aussi d’expliquer au président de la République la situation de la Guinée, les avancées et les défis qui restent pour le retour à l’ordre constitutionnel », a-t-il conclu.
La présidente du Sénat du Zimbabwe et présidente de l’Union Parlementaire Africaine (UPA), Mme Mabel Chiomona et le président du Conseil national de transition du Mali, M. Malick Diaw, n’ont fait aucune déclaration à leur sortie d’audience.
M. Amon-Tanoh (à gauche) fait le point de son institution au chef de l’Etat.
Peu avant les échanges avec ces parlementaires, le président de la République s’est entretenu avec le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, M. Marcel Amon-Tanoh, qui est venu lui faire le point de ses activités après un an d’exercice. Il a, par la même occasion, sollicité la tenue d’une conférence des chefs d’Etat qui aura lieu, très bientôt à Lomé.
Alex TEYI
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