La troisième édition de TranformAfrica 2017 s’est ouverte ce mercredi, à Kigali au Rwanda, en présence de plusieurs chefs d’Etat dont le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.
L’objectif de ce sommet de TransformAfrica, est de permettre aux Etats membres de devenir des économies intelligentes plus concurrentielles, agiles, ouvertes et innovantes, avec les climats d’affaires les plus favorables qui attirent les investissements, tout en intégrant et transformant le continent africain en une économie de la connaissance, afin de stimuler la compétitivité mondiale et la création d’emplois.
La première édition en 2013 à Kigali, avait abouti à l’adoption du Manifeste de Smart Africa. Il s’agit de mettre les TIC au centre des programmes nationaux de développement socio-économiques des Etats membres, d’améliorer l’accès aux TIC, et de favoriser l’introduction de la technologie de pointe dans la communication. Quatre ans après, le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagamé a déploré, en ouvrant les travaux de ce sommet, que seulement 20% des Africains ont accès à l’Internet. Devant ses pairs africains, le président rwandais a prôné un partenariat et une collaboration, afin de jeter les bases d’une réduction de l’écart avec les autres continents. Et pour y parvenir, a insisté M. Kagamé, il faut promouvoir des villes africaines, ce qui implique la mobilisation de tous les efforts pour maîtriser la technologie.
Etre connecté pour promouvoir des idées de développement, de mutation, de l’intégration et de l’urbanisation des villes africaines.
En marge des travaux du sommet, le président de la République Faure Essozimna Gnassingbé a accordé des audiences à trois personnalités. La première est allée au Directeur Exécutif de Smart, Africa M. Amadoun Traore. Les discussions ont porté sur la rencontre de Kigali. En seconde audience, il a conféré avec le Directeur Exécutif de la Société ECONET, M. Strive Masiyiwa. La dernière audience est allée au président du Niger Mahamadou Issoufou.
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