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Le bureau de la CCIT a échangé sa vision avec le Premier ministre

Le PM, Mme Victoire Tomégah-Dogbé (milieu) a posé avec le bureau de la CCIT.
Le bureau de la CCIT a échangé sa vision avec le Premier ministre

Le nouveau bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) conduit par son président, M. José Syménouh, s’est présenté, le 30 janvier 2025, à la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé. C’était lors d’une audience, permettant à ce bureau élu pour quatre ans, de décliner sa vision et ses projets d’activités, afin de bénéficier des conseils.

A l’issue de la rencontre avec le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), M. José Syménouh, a expliqué qu’il s’agissait de présenter le bureau et les membres du bureau titulaire, ainsi que sa vision pour cette Chambre. « Nous avons discuté sur un certain nombre de problèmes et bénéficié des conseils de la cheffe du gouvernement. C’est un honneur pour nous de remarquer la disponibilité du gouvernement à accompagner le secteur privé, qui crée de la richesse. Le gouvernement rassure donc de créer un environnement propice et favorable aux entreprises, afin que cette richesse puisse surgir », a- t-il confié.

Le président de la CCIT, M. José Symenouh a présenté sa vision pour la Chambre.

Concernant la vision de la Chambre, M. Syménouh a laissé entendre qu’elle se décline, aujourd’hui, vers deux directions. « La première, c’est de faire une approche endogène, en aidant les petites et moyennes entreprises à éclore pour devenir aussi de grandes entreprises. C’est d’ailleurs en cela que nous nous félicitons de la deuxième édition de la semaine du secteur privé organisée, mardi et mercredi derniers, par le ministère du Commerce, sous le thème : comment les grandes entreprises peuvent accompagner les petites et les moyennes entreprises. Par exemple, les entreprises comme Ecobank et Zener peuvent tirer les plus petites », a-t-il indiqué. Pour lui, les petites et les moyennes entreprises sont estimées à près de 90% du tissu économique. Et l’objectif de la Chambre, aujourd’hui, est de renverser la tendance, pour que les grandes entreprises soient également dans la proportion des 90%.

 « L’autre aspect sur lequel nous posons nos regards, c’est l’aspect traditionnel. Une Chambre de Commerce, c’est une structure qui fait la promotion du secteur privé. Dans cette perspective, nous avons l’obligation d’aller chercher les investisseurs qui puissent venir investir chez nous. Pour ce faire, nous avons un projet phare qui vise à relever le défi de la langue. Nous souhaitons mettre tout en œuvre pour que la langue ne constitue pas une barrière pour les investisseurs et les opérateurs économiques. Nous prenons l’engagement de créer un centre qu’on appellerait le « Business Language ». Le Business Language, c’est pour permettre à tous les opérateurs économiques, où qu’ils se trouvent, de disposer d’outils nécessaires pour parler avec leurs homologues d’autres pays ». Aux dires du président Syménouh, dans ce centre, l’anglais, le chinois et l’allemand seront enseignés. « Ce faisant, nous aurons impulsé une certaine vitalité, un dynamisme à cette Chambre de Commerce. Le secteur privé également pourra atteindre le niveau escompté », a-t-il conclu.

Yankolina M. TINGAENA

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