Economie / Développement

Le 54ème conseil d’administration de la BIDC adopte cinq projets socioéconomiques dans l’espace CEDEAO

M. Ifo (au milieu). on reconnait M. de Souza à sa droite
Le 54ème conseil d’administration de la BIDC adopte cinq projets socioéconomiques dans l’espace CEDEAO

Le conseil d’administration de la Banque d’Investissement et de Développement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BIDC) a tenu, ce jeudi, à Lomé, sa 54ème réunion. A cette  rencontre des administrateurs  de l’institution  de financement de projets  des secteurs public et privé dans les Etats membre  de la CEDEAO, deux points essentiels ont retenu l’attention des participants. Il s’agit de la mobilisation de ressources d’investissement et de l’adoption  de cinq projets de développement dans l’espace communautaire. Ce conseil d’administration a été dirigé  par le président de la BIDC, M. Maman Ifo, en présence de président de la Commission de la CEDEAO, M. Alain Marcel de  Souza.

Le 54ème conseil d’administration de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) s’est penché sur deux rubriques : la mobilisation des ressources, qui permettront la mise en œuvre de divers projets dans les secteurs public et privé dans l’espace communautaire, ainsi que  l’approbation de cinq grands projets à financer, notamment dans l’hôtellerie, l’industrie manufacturière, la finance et un projet de construction de logements  sociaux.

S’agissant de la mobilisation des ressources, la BIDC  a bénéficié d’un financement de la Banque arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA),  pour un montant 60 000 000 (soixante millions) de dollars. Egalement, l’emprunt obligataire lancé sur le marché de l’Union Economique Monétaire Ouest Africain (UEMOA)  a apporté plus de 26 milliards de francs CFA. Le conseil d’administration a donné son autorisation à la banque  pour son entrée dans le marché de l’UEMOA pour mobiliser, en plus, 25 milliards de francs CFA.

En ce qui concerne les projets, le conseil a approuvé le financement partiel de  la  construction d’un hôtel, à Lagos, au Nigeria, à hauteur de 15 millions de dollars et d’une unité de production de noix d’acajou, en Côte d’Ivoire,  pour un montant de 4 milliards de francs CFA. Il y a également  le financement, à hauteur de 3 milliards de francs, du  projet de construction d’une usine de raffinage d’huile de palme en Côte d’Ivoire, ainsi que  l’ouverture d’une ligne de crédit de 3 milliards francs CFA, pour Fidelis Finance et pour la banque de l’habitat, au Sénégal, pour la construction de logements sociaux.

En clôturant les travaux les travaux, le président de la BIDC, M. Maman Ifo, a relevé que le conseil a pris des  mesures idoines, afin d’assister chaque membre, dans ses projets de développement.

Pour le président de la Commission de la CEDEAO, M. Alain Marcel de Souza, les efforts importants doivent être faits pour renforcer les fonds propres de la BIDC, afin qu’elle soit capable de financer des projets pour créer des emplois.   Selon lui, environ 340 millions d’habitants  composent l’espace communautaire, dont l’amélioration des conditions de vie est un défi à relever, chaque jour. Et le bras financier, qu’est la BIDC, doit pouvoir mobiliser des ressources conséquentes pour la réalisation de ces conditions,  permettant l’éclosion d’une Afrique de l’Ouest économiquement forte, industrialisée, prospère et parfaitement intégrée, tant en interne qu’à l’externe. Pour lui, « c’est en cela que notre séance aujourd’hui est très importante. Nous avons adopté des projets dans divers domaines, créateurs d’emplois pour la jeunesse, qui est majoritairement en chômage dans nos pays ». M. de Souza a également indiqué que le conseil d’administration va rencontrer, dans les prochains jours, le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO, pour le soumettre tous ces projets.  A cette rencontre, il lui sera demandé de faire, auprès de ses pairs, un plaidoyer, afin que les pays retardataires fassent diligence en ce qui concerne leur décaissement de l’appel à capital, lancé depuis 2011.

Yves T. AWI

 

 

 

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