Sécurité

L’ANIAC-Togo a lancé ses activités vendredi à Lomé

vue partielle du siège de l'ANIAC - TOGO
L’ANIAC-Togo a lancé ses activités vendredi à Lomé

Une cérémonie du lancement officiel des activités de l’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques ANIAC-Togo) et de la Commémoration du 20e anniversaire de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), s’est déroulée, vendredi, le 29 septembre 2017, dans l’enceinte du bureau de l’ANIAC-Togo,  situé derrière le ministère du Commerce, en face du Musée national, à Lomé. Comme mission, ANIAC-Togo a en charge la gestion, le contrôle et l’interdiction de la circulation illicite des produits chimiques.

La problématique des produits chimiques et leur utilisation illicite constituent un danger permanent pour les populations. Ainsi, pour répondre aux obligations de la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques (CIAC), notamment celles liées à la lutte contre la mise au point, la fabrication, l’emploi, le stockage et le transfert de ces produits chimiques, en vue de leur utilisation responsable, le gouvernement togolais a créé l’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques (ANIAC-Togo).

A cet effet, les activités de cette structure ont été lancées, vendredi, à Lomé, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au siège de l’ANIAC-Togo, derrière le ministère du Commerce, en face du Musée national. L’ANIAC-Togo a pour but de lutter contre la prolifération des substances chimiques dans toute leur forme sur toute l’étendue du territoire, afin d’assurer une meilleure gestion de ces produits pour le bien-être socio-économique des populations. Elle a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception et la mise en œuvre de la politique nationale sur l’interdiction des armes chimiques et sur leur destruction, ainsi que des produits chimiques prohibés par la convention.

Pour ce faire, l’ANIAC-Togo est chargée de veiller à l’application stricte de la convention par  toute personne physique ou morale se trouvant sous juridiction de l’Etat togolais, d’initier des mesures législatives, réglementaires et administratives, en vue de l’application effective de la convention, d’organiser des séances de sensibilisation avec les opérateurs économiques et les chercheurs sur les produits chimiques frappés d’interdiction, de procéder à l’inspection des sites de produits chimiques, etc.

« La création de l’ANIAC-Togo n’est pas un acte isolé. Elle s’inscrit dans l’engagement du Togo au service de la paix et de la sécurité dans la sous-région ouest africaine, en Afrique et dans le monde. Le Togo a, en effet, souscrit aux différents instruments juridiques internationaux en charge des questions de désarmement, de maintien de  la paix et de la sécurité internationale (…)  Par la mise en  œuvre de la CIAC, le Togo contribue aux efforts de la communauté des Etats dans le cadre de la lutte contre la prolifération des produits chimiques qui contribuent, de nos jours, la grande problématique  de la santé publique », a souligné le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, Pr Robert Dussey au lancement des activités. Selon lui, le travail de l’ANIAC-Togo participe aux efforts de la sous-région ouest africaine dans la lutte contre les réseaux terroristes et leurs moyens d’action. Le ministre Dussey a invité toutes les entités commerciales et toutes celles qui traitent des produits chimiques concernés par la convention ou des produits chimiques organiques définis  à un sens profond de responsabilité et à plus de collaboration.

Le président de l’ANIAC-Togo, Pr Pakouti Boyodi, a salué cette démarche du gouvernement togolais pour la sécurité des populations. Car, ces dernières décennies, l’humanité continue de souffrir des affres de l’utilisation des produits chimiques à des fins illicites.

Jules LEMOU

 

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