Le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adédzé, a accordé deux audiences, le 16 octobre 2024, à Lomé. En premier lieu, il a échangé avec une délégation de la Fondation ASSAL, conduite par sa présidente, Mme Bonfoh Abira. Les échanges ont tourné autour du concours de la « Reine des Sciences et Technologies », dont l’apothéose sera marquée, samedi 19 octobre 2024, par la remise de prix aux trois meilleures filles. La seconde entrevue est allée à M. Gwilym Ceri Jones, nouvel ambassadeur de l’Union Européenne (UE) au Togo, qui a présenté ses civilités et les priorités de l’Europe pour le Togo en matière de développement.
La poignée de mains entre les deux personnalités traduit l’excellence des relations entre le Togo et l’UE.
Le nouvel ambassadeur de l’Union Européenne, M. Gwilym Ceri Jones, à l’issue de l’entrevue avec le président de l’Assemblée nationale, le 16 octobre 2024, a confié être honoré d’être reçu par le président du parlement, Kodjo Adédzé. Il a indiqué avoir écouté le président de l’Assemblée sur les défis, priorités, enjeux du Togo. « Ce fut pour moi l’occasion d’entendre quelques-unes de ces priorités relatives à la paix et la sécurité, au développement économique et social et à toutes les questions concernant la mise en place de la nouvelle constitution. C’est extrêmement utile pour moi de comprendre ces enjeux, afin de réfléchir aux actions que nous pourrons porter au niveau de l’Union Européenne, en tant que partenaire, et voir comment renforcer notre partenariat avec le Togo, qui reste pour nous une priorité ».
Parlant justement de ce partenariat, l’ambassadeur a relevé que la coopération entre les deux pays couvre de nombreux domaines touchant la vie des citoyens. « Nous aurons d’autres opportunités. Le Global Gateway est, par exemple, un des grands projets phares de l’Union Européenne, qui veut combiner l’investissement public et privé, pour avoir plus d’impact via des infrastructures de qualité, durables, qui créent des emplois et la croissance pour le Togo. Donc, ce sont des types d’opportunités que nous souhaitons explorer avec dynamisme », a conclu M. Gwilym Ceri Jones.
Le concours de la « Reine des Sciences et Technologies » briefé au PA
A son tour, la présidente de la Fondation ASSAL, Mme Abira Bonfoh, au sortir de l’audience, a révélé que « le président de l’Assemblée nationale nous a écoutés avec passion. Il nous a donné quelques directives, si je peux l’exprimer ainsi. Il s’est rendu disponible, pour nous accompagner, en nous demandant de ne pas hésiter à taper à sa porte au besoin ». Elle a souligné que ce concours vise, avant tout, à susciter l’intérêt de la jeune fille pour les domaines des sciences et technologies et promouvoir la culture de l’excellence en milieu scolaire. Ceci, en accompagnant et en suivant le parcours des meilleures identifiées dans ces domaines. A son avis, la jeune fille a des compétences et est capable de les faire valoir, si on lui donne les moyens. « La jeune fille d’aujourd’hui constitue la relève de demain. C’est dans ce sens que nous avons voulu mettre l’accent sur la jeune fille, afin que cette relève féminine de demain puisse éclore avec toutes les compétences qu’il faut. Par rapport à la soirée, qui sacre la meilleure ″Reine des sciences et technologies″, nous magnifions la femme et l’excellence de nos jeunes filles, en exaltant leurs capacités. Ensuite, nous promouvons le fondement de la science et démontrons aussi que la science n’est pas seulement masculine et qu’au niveau des jeunes filles, surtout en classe de 3e, qui est l’étape charnière, on peut vraiment détecter les talents de demain. C’est à partir de là que nous les accompagnons jusqu’au BAC. Nous précisons que c’est après le baccalauréat que le prix qui leur avait été remis, leur est cédé à la majorité, pour pouvoir aller à l’université », a-t-elle expliqué. A ses dires, le test se passe, aujourd’hui et, demain, les candidates vont visiter certaines institutions, avant le bouquet final, samedi.
Le PA Adédzé (3e de la gauche premier plan) en photo souvenir avec la délagation de la Fondation ASSAL.
Il y a trois ans que le concours de la « Reine des Sciences et Technologies », une initiative de la Fondation ASSAL, promeut l’excellence féminine dans ces domaines. Selon ses responsables, pour postuler à ce concours, il faut être une jeune fille âgée d’au plus 16 ans, de nationalité togolaise ayant obtenu 16/20 de moyenne en sciences et technologie au BEPC. Après le lancement des candidatures sur toute l’étendue du territoire, les filles intéressées peuvent adresser une lettre de motivation et postuler. Les conformes sont transmis au jury et c’est la présidente du jury qui procède à la sélection, sur la base de critères établis dans les termes de référence. Les trois meilleures de chaque région (15 au total) passent un test écrit et oral. Sur la base des deux tests, l’on procède au second classement, pour dégager les trois meilleures, indépendamment de la région.
Yankolina M. TINGAENA
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