Une rencontre d’information et d’orientation sur les activités devant meubler l’édition 2017, de la Journée Internationale de la Femme, célébrée le 8 mars de chaque année, s’est tenue le vendredi le 17 février à Lomé. Initiée par le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, cette rencontre a permis aux différents acteurs impliqués dans l’organisation de cette journée, de planifier et d’harmoniser les activités retenues.
Les acteurs de la promotion de la Femme de même que ceux impliqués dans le déroulement des activités retenues dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de la Femme, ont été conviés, vendredi 17 février, à une rencontre d’information et d’orientation à Lomé. Elle a permis de débattre du thème retenu par la communauté internationale à cette édition 2017 « Les femmes dans le monde du travail en mutation : planète 50-50 d’ici 2030 ».
Selon les explications de la ministre en charge dudit département, Mme Tchabinandi Kolani Yentcharé, la communauté internationale s’est donnée en 2015 comme objectif d’arriver à la parité homme-femme d’ici à 2030. Toutefois, a-t-elle poursuivi, force est de constater que malgré toutes les opportunités de travail et d’emplois qui s’offrent aujourd’hui aux candidats, les femmes sont exclues des nombreuses opportunités de travail et d’emplois faute de compétences techniques que ces opportunités exigent. Elles sont également, a-t-elle ajouté, victimes de discrimination sur le marché du travail et d’emploi et se voient obligées de se confiner dans les secteurs intensifs à main d’œuvre moins rémunérées et parfois pas rémunérées. « Il devient impérieux de prendre davantage conscience et d’agir de manière à donner aux femmes les compétences nouvelles, en vue de les rendre plus compétitives au regard des nouvelles exigences du marché du travail. Ceci nous permettra, non seulement, de réduire les inégalités, mais également, de contribuer durablement au développement économique des femmes », a-t-elle précisé.
Pour y parvenir, Mme Kolani Yentcharé a indiqué qu’il faut des stratégies adaptées, ceci, afin d’identifier les obstacles et de mener des actions concrètes qui, selon elle, facilitent, encouragent et protègent les droits de la femme dans ce monde du travail en pleine mutation.
Evoquant les activités ciblées par son ministère à cette édition 2017, Mme Kolani Yentcharé a indiqué qu’un message sera adressé à la population, le 7 mars prochain, un panel sera organisé, le même jour, sur la thématique « Femme et travail » et l’apothéose aura lieu, le 8 mars, au Palais des Congrès de Lomé. Outre ces activités phares, a-t-elle souligné, des émissions audiovisuelles, des conférences-débats, des causeries éducatives sont prévues sur toute l’étendue du territoire et durant tout le mois de mars, en vue d’une meilleure compréhension du thème par les populations.
La directrice générale du Genre et de la Promotion de la Femme, Mme Albertine Tèbiè-Amoussou-Kouétété a, pour sa part, précisé que le thème retenu cette année, mis à part le fait qu’il prenne en considération les préoccupations des objectifs de Développement Durable (ODD) et de l’agenda de 2063 de l’Union Africaine (UA), il ouvre un vaste champ de réflexion pour mieux appréhender le rôle et la place de la femme dans le monde du travail. Ce thème vise également, a-t-elle ajouté, à définir les principales actions à mener à court, à moyen et à long terme, en vue de permettre aux femmes de jouir au même titre que les hommes de ce droit fondamental.
Françoise AOUI
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