La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), l’instance de régulation des médias, va adopter, lundi 8 avril 2019, son Plan Stratégique 2019-2023. Dans une interview accordée à la presse, ce jeudi 4 avril 2019, le président du comité de coordination et rapporteur de la HAAC, M. Badjibassa Babaka, a relevé l’intérêt et les avantages de ce plan stratégique, dans le renforcement des capacités de son institution.
En vue de la Consolidation et de la modernisation de ses moyens d’action et d’intervention pour une meilleure exécution de sa mission, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), vient de finaliser l’élaboration de son Plan stratégique. Dans son explication, M. Badjibassa Babaka a indiqué que ce nouveau cadre de référence définit, à travers cinq (05) axes, pour la période 2019-2023, met l’accent sur la réorganisation et la dynamisation des services internes, la couverture nationale de la régulation des médias, le renforcement du cadre réglementaire et professionnel d’exercice des métiers de la communication et le rayonnement institutionnel. A cet effet, la HAAC organise à l’hôtel 2Février de Lomé, lundi 8 avril 2019, un atelier national d’adoption de ce plan stratégique, en présence du chef du gouvernement. Des représentants des organisations professionnelles des médias et de la communication, de l’administration publique et des partenaires au développement, prendront part à cette rencontre. Les instances de régulation de la presse des pays voisins, notamment le Bénin, le Ghana et le Burkina Faso, prendront également part aux travaux qui, au-delà de l’adoption dudit plan, seront consacrés aux enjeux, défis et perspectives de la régulation de la communication, mission essentielle de la HAAC dans un environnement médiatique ouvert, mais propice à la consolidation de la liberté de presse au Togo. Pour M. Babaka, le Plan stratégique élaboré reste le cadre de référence d’intervention de la HAAC, à travers lequel l’Etat et les partenaires techniques et financiers, parties prenantes au développement, pourraient apporter leurs contributions, en vue d’un exercice plus efficace de la régulation dans le secteur des médias, de la communication et de la publicité au Togo.
Aux dires de M. Babaka, c’est la première fois que son institution définit un cadre cohérent d’exercice de sa mission, qui intègre la politique de développement du gouvernement. Désormais, avec ce document cadre, la HAAC pourra décentraliser ses services dans les cinq régions du pays, en créant des relations saines avec les professionnels de la presse et les autres corps de la société. Il s’agira également de faire des médias de véritables entreprises, en les dotant des outils nécessaires pour le développement.
Komla GOKATSE
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