Une cérémonie rouvrant, officiellement, la Grande Quinzaine Commerciale a eu lieu, mercredi dernier, sur le site d’Agbadahonou à Lomé. Cette manifestation annuelle, comptant pour la 37e édition, s’anime du 15 au 31 décembre 2022, après la parenthèse de deux ans d’absence, due aux mesures restrictives liées à la crise sanitaire. Ce rendez-vous d’échanges et d’affaires va permettre aux opérateurs économiques de terminer l’année, en liquidant leurs stocks, minimisant ainsi les risques d’invendus. C’est une initiative de la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Togo (CCIT), en collaboration avec le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, afin de contribuer à la promotion de la consommation locale.
Le ministre Adédzé tout comme les visiteurs émerveillés par la diversité des produits exposés
La fin de l’année est la période pendant laquelle les opérateurs économiques font la grande partie de leur chiffre d’affaires. A cet égard, la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Togo (CCIT) organise, du 15 au 31 décembre 2022, une rencontre foraine entre commerçants et consommateurs, afin de les accompagner à promouvoir et à valoriser leurs activités commerciales. Pour cette édition qui vient après deux ans d’absence imposés par la pandémie du Coronavirus, près de 1000 exposants, venus de divers secteurs d’activités, vont participer à cette fête commerciale. Pendant deux semaines, elle permettra aux femmes et aux hommes d’affaires de bénéficier des différentes opportunités d’affaires et d’échanges commerciaux. Déjà en ce début d’activités, 190 stands destinés au commerce général de marchandises, à la restauration et autres sont opérationnels. D’autres pourront suivre, au fur et à mesure, des besoins et capacités de la CCIT à les satisfaire. A l’agenda de cette messe commerciale, plusieurs activités sont mentionnées : expositions-ventes, restauration, animations, promotion des différents produits, jeux concours, etc.
Permettre aux très petites et moyennes entreprises de pouvoir vendre
A l’occasion, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, M. Kodjo Adédzé est revenu sur le contexte sanitaire des deux années précédentes qui, n’a pas permis l’organisation des manifestations commerciales de fin d’année. « Nous étions tous cachés quelque part, puisque la pandémie était là. Elle n’est pas totalement partie. Je crois que Dieu, dans sa grâce, est en train de mener un combat pour nous. Aujourd’hui, nous bénéficions tous de la réouverture de nos espaces économiques. Le centenaire de la CCIT nous donne l’occasion de permettre à nos femmes, à nos opérateurs économiques, aux très petites et moyennes entreprises de pouvoir vendre sur le site. C’est également l’occasion de donner à nos jeunes la joie de vivre avec nous une bonne fin d’année », a-t-il dit. Le ministre Adédzé a rassuré toute la population que son ministère se chargera de vérifier que les compatriotes consomment quantité et qualité. « Il n’y aura pas de produits périmés sur ce site », qui s’ouvre, de lundi à dimanche, de 8h à 22 h, a-t-il averti.
Le ministre Adédzé et Mme Bitho Nathalie reçoivant les explications sur le produit d’un exposant
« Nous voulons prouver justement que la résilience n’est pas une option »
Pour la présidente de la CCIT, Mme Bitho Manzinèwè Nathalie, la particularité de cette année, consiste en la tenue de cette édition dans le contexte d’un anniversaire spécial de son institution, née le 21 juin 1921, qui a eu cent ans, l’année dernière. Elle a indiqué que le contexte sanitaire anxiogène n’avait pas permis de le célébrer. « A l’heure de la reprise des activités, malgré le contexte économique demeuré difficile pour nos entreprises, nous voulons prouver justement que la résilience n’est pas une option. Il est un devoir de garder le cap et de maintenir les activités de notre secteur privé dans un schéma de croissance, en améliorant la compétitivité des entreprises. C’est d’ailleurs ce qui est attendu de la Compagnie Consulaire, dont le rôle est d’animer la vie économique, en amenant le secteur privé à créer, durablement, de la richesse et des emplois », a-t-elle laissé entendre. Pour Mme Bitho, en maintenant cette tradition, la CCIT perpétue l’accompagnement aux entreprises et permet ainsi aux populations d’avoir accès aux produits et services à un prix concurrentiel pour faire face aux festivités de fin d’année
Firmin DEFALEONA
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