La Coordination Nationale de la Gestion de Riposte contre la COVID-19 a tenu, mercredi, 30 septembre, à l’Hôtel Ibis de Lomé, le point de presse hebdomadaire qui a permis d’informer les populations sur l’évolution de la pandémie au Togo. Selon le responsable de cette coordination, Médecin Col. Djibril Mohaman, il y a régression des cas positifs dans cette dernière semaine. Cependant, il convient d’intensifier les sensibilisations et toutes les entités notamment les secteurs d’activité et les sociétés ou entreprises doivent s’organiser afin que la reprise des activités socio-économiques ne laisse pas place à la propagation du virus.
Au cours du point de presse hebdomadaire organisé par la Coordination Nationale de Gestion de Riposte à la COVID-19 (CNGR-COVID-19), le Prof. Col Djibril Mohaman, s’est appesanti sur deux points essentiels pour poursuivre la lutte contre la pandémie. Il s’agit de la sensibilisation et l’organisation des secteurs d’activité ainsi que des entreprises à faire face à la riposte, surtout que les activités socio économiques ont repris pratiquement dans tous les domaines. Il a relevé qu’on doit vivre avec le virus en reprenant les activités, mais il est impérieux d’avoir conscience du respect des mesures barrières afin de limiter la propagation du virus. Cela engage, a-t-il précisé en termes d’exemple, les secteurs sportifs et le tourisme. Aussi, au plan culturel, les cérémonies traditionnelles ont-elles- été interdites. Avec des mesures restrictives, ces cérémonies peuvent se dérouler de nos jours mais sans fête ou réjouissances populaires. Pour cela, a dit le coordinateur de la CNGR-COVID-19, les préfets, maires et chef traditionnels doivent veiller et sensibiliser les populations pour de meilleures planifications et organisation des rencontres culturelles.
Au plan épidémiologique, le Médecin Col. Djribril Mohaman a indiqué que les chiffres des cas positifs par semaines sont en diminution contre une hausse au niveau des décès. Il prévient que « si la maladie circule au sein des communautés, il y a risque que cela soit fatal pour les personnes vulnérables. Le nombre de cas de décès en hausse cette semaine s’explique par le fait que ce sont des cas qui étaient hospitalisés en Août avec les comorbidités. Et ce sont ces cas qui sont décédés, en septembre ». Globalement, le Prof. Col. Djibril Mohaman a estimé que les chiffres ont commencé à baisser mais ce n’est pas une raison de baisser les bras. Il faut continuer avec le respect scrupuleux des mesures barrières. La rencontre a été marquée par des préoccupations qui ont porté entre autres sur les préparatifs des prochaines rentrées scolaires en lien avec les dispositions prises contre la propagation du virus, le travail de contrôle des forces COVID-19 relatif aux violences sur le terrain, etc.
Jules LEMOU
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