Le président de la République s’est rendu également à Wataricho, où huit ans plus tôt, il était au chevet de la commune dévastée par un tsunami meurtrier.
L’on se souvient qu’en 2011, la planète entière apprenait avec désolation le drame qui frappa le japon. Un séisme de magnitude 9,1 secoua le nord-est du pays. Un tremblement de terre qui engendra un tsunami sans précédent qui détruisit partiellement ou totalement de nombreuses villes et zones portuaires. Parmi celles-ci figure Wataricho, une commune de la ville de Sendai. Le 11 juin 2011, trois mois après cette catastrophe dévastatrice et meurtrière, le président de la République Faure Essozimna GNASSINGBE, fut le tout premier chef d’Etat à se rendre au chevet de tout un peuple meurtri. Une marque de solidarité, que les Japonais en général et les populations de Wataricho en particulier saluent toujours avec émotion.
Huit ans après, le Président de la République, présent au Japon dans le cadre du sommet de la TICAD se devait de retourner à Wataricho. Un retour empreint d’émotion lorsqu’il évoque le souvenir de cette tragédie.
Mais aujourd’hui, le Chef de l’Etat constate avec admiration la reconstruction et la revitalisation impressionnante de cette commune ; tout ceci grâce à l’engagement de tous, boostés par les ingrédients de la résilience : le courage, la confiance et le travail.
C’est donc un nouveau partenariat avec un souhait de jumelage qui s’ouvre entre une commune du Togo et celle de Wataricho. Une initiative des autorités de la commune qui veulent ainsi témoigner leur profonde gratitude au chef de l’Etat pour son intérêt à leur localité. Une idée qui s’intègre également parfaitement au processus de décentralisation déjà enclenché au Togo.
Avec une superficie de 73,6 km2 et une population estimée à plus de 33000 habitants en 2017, la commune de Wataricho a une économie basée sur l’agriculture et la pêche. Le Chef de l’Etat a pu découvrir les techniques et stratégies mises en place, les digues de plusieurs mètres érigées, des bâtiments plus solides reconstruits ; tout cela pour effacer les traces du tsunami de 2011.
(Anita Atigakou)
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