La deuxième réunion de zone de l’année 2017 du système d’assurance de la carte brune CEDEAO s’est ouverte ce jeudi à Lomé. Ces assises regroupent une soixantaine de délégués, venus de tous les pays membres de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Objectif : réfléchir et échanger sur les voies et moyens visant à renforcer et à redynamiser ledit système.
L’assurance automobile, devenue obligatoire, dans les années 1960, dans tous les pays de la sous-région ouest africaine, était confrontée à certaines difficultés qui affectaient la libre circulation des personnes, des biens et des services. Soucieux de la sécurité des usagers de la route de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les chefs d’Etats et de gouvernements ont mis en place un système de garantie et d’indemnisation systématiques des sinistres transfrontaliers. Ceci a entraîné la création du système d’assurance carte brune CEDEAO, dont l’objectif principal est d’assurer aux victimes des accidents de la circulation routière, une indemnisation rapide et équitable liée aux dommages qui leur sont causés par des automobilistes non-résidents visitant leur pays et en provenance d’autres Etats membres de la CEDEAO.
La rencontre de Lomé vise le renforcement et la redynamisation dudit système, en vue de mieux servir les citoyens de la communauté ouest africaine. Suivant les explications de l’organisation des présentes assises, la carte brune CEDEAO est une assurance, un mécanisme social conçu et mis en œuvre pour faciliter et apporter une garantie financière aux automobilistes circulant dans la sous-région ainsi qu’à leurs véhicules. Elle a été instituée par une convention dans laquelle les gouvernements sont les participants à titre principal. Les compagnies d’assurance sont impliquées pour leur savoir-faire et l’expertise requise en vue de son bon fonctionnement.
« Avec la carte brune CEDEAO, les automobilistes peuvent circuler librement dans toute la sous-région. Ils bénéficient de toute la garantie d’une indemnisation prompte, équitable et immédiate lorsqu’ils sont impliqués dans un accident hors de leur pays d’origine », a précisé le secrétaire général permanent de l’administration du système, M. Winfred Kwasi Dodzih.
Des assises de Lomé, sortiront des recommandations consensuelles, en vue d’une meilleure application du système. L’objectif, au finish, est la promotion du commerce et du tourisme entre les pays membres de la CEDEAO et partant, de l’intégration sociopolitique et économique de la sous-région.
Régine AKONGA
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