L’Ecole Africaine des Métiers et de l’Urbanisme (EAMAU) en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) organise, du 26 mars au 5 avril 2019, la 7e session régionale du « Renforcement des capacités des décideurs et des professionnels du secteur de l’aménagement urbain, de la construction et du bâtiment à mettre en œuvre le nouvel agenda urbain ». Il s’agit d’un cours en module unique, qui a démarré, hier, au bloc pédagogique de ladite école, à Lomé, sous l’égide du Pr Koffi Akpagana, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et vice-président du conseil d’administration de l’EAMAU.
Une vingtaine d’apprenants de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre prennent part à Lomé au cours régional de renforcement des capacités de l’Ecole Africaine des Métiers et de l’Urbanisme (EAMAU). retenu après l’évaluation de leur projet, la 7e session régionale de ce cours de, qui se déroulera jusqu’au vendredi 5 avril, au siège de l’institution, à Lomé.
Le contenu du cours, en module unique, comporte des enseignements sur la pratique de l’environnement, les questions énergétiques, le fonctionnement du bâtiment, etc. Selon Dr Moussa Dembélé, directeur général de l’EAMAU, il s’agit donc d’outiller les participants en échangeant avec eux sur les techniques qui devront leur permettre d’appréhender les forces physiques telles que le soleil et le vent. Ce qui, à son avis, devrait pouvoir les amener, dans leur conception de bâtiments, « à utiliser moins les énergies qui causent des tors à nos économies et même à notre santé ».
Par rapport à cet enjeu lié à la transition énergétique, Dr Dembélé a fait noter que cette question, au regard du niveau de développement et de modernisation que les villes connaissent aujourd’hui, se trouve au centre des préoccupations économiques, culturelles et environnementales. Il s’agit, de manière très simple, a-t-il expliqué, « de réconcilier l’environnement bâti avec l’environnement naturel, afin que les villes ne soient plus en déphasage avec nos environnements et aussi nos pratiques ». Il a fait noter à cet effet que le nouvel agenda urbain s’inscrit dans le prolongement des conventions de Kyoto qui éditent les instruments visant à lever ces défis liés à cette transition énergétique.
A l’occasion, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Pr. Koffi Akpagana, a relevé la place de l’EAMAU en tant que structure régionale de formation aux métiers de la ville. L’EAMAU, a-t-il fait valoir, « est au cœur des enjeux et défis de l’environnement construit de ces espaces économiques et publiques, du fait de sa forte capacité à initier des formations de base et des activités de renforcement des capacités (à l’instar de la présente session de formation) ».
L’EAMAU, a par ailleurs insisté le ministre, forme au travers des filières Architecture, Urbanisme et Gestion Urbaine, pour faire face aux défis sans cesse croissante du développement des Etats africains. « Aussi, diffuse-t-elle une production scientifique abondante qui contribue à éclairer décideurs et populations de nos villes », a-t-il souligné.
L’institution regroupe à ce jour 14 pays des régions monétaires et économiques de l’UEMOA et de CEMAC.
Martial Kokou KATAKA
RSS