Le 18 juin 2024, a été lancé le Rapport national sur le Développement Humain (RDH) 2023 /2024, un exercice qui fournit des informations statistiques pour évaluer l’efficacité des politiques publiques, au travers de l’Indice de Développement Humain (IDH). Cette opération qui permet de classer les pays selon leur niveau de développement, a hissé le Togo à la première place dans l’espace UEMOA.
Au cours d’un atelier le 4 juillet 2024, les professionnels des médias ont été entretenus sur les réalisations du Togo sous tendant l’évolution de son IDH, afin de leur donner les outils/ informations nécessaires devant leur faciliter le travail de vulgarisation. La rencontre présidée par la ministre secrétaire générale de la Présidence de la République, Ablamba Ahoefavi Johnson, et sa collègue en charge de la Communication, Yawa Kouigan, a permis aux participants de cerner les critères d’évaluations des pays sur l’IDH.
Les journalistes en imprégnation sous la direction de Mme Johnson (milieu, au fond).
Le développement humain évalue le niveau de développement d’un pays, en prenant en compte la santé, l’éducation et le niveau de vie, mais aussi se définit comme l’élargissement de la gamme des choix offerts à la population, lesquels choix permettent de rendre le développement plus inclusif et participatif. Consécutivement à la publication du Rapport sur le Développement Humain 2023-2024, intitulé « Sortir de l’impasse : Repenser la coopération dans un monde polarisé », le gouvernement a trouvé indispensable de communiquer sur ce rapport qui classe le Togo 1er de l’UEMOA et 4e de la CEDEAO. Pour le faire, un atelier a réuni les animateurs de l’espace médiatique. Cette rencontre d’imprégnation sur l’Indice de Développement Humain (IDH) a pour objectif de mettre à leur disposition plus d’informations sur les critères d’évaluation des pays, les progrès remarquables enregistrés par le Togo et les facteurs qui expliquent ces performances. En effet, selon le rapport 2023/2024, le Togo enregistre un progrès remarquable à l’instar des précédents rapports. L’Indice de Développement Humain du pays est passé de 0,539 en 2021-2022 à 0,547 en 2023-2024, ce qui représente une forte évolution pour le pays.
Ces progrès, suivant les explications du coordonnateur national par intérim de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets prioritaires, Aïcha Mazama-Esso Péré, se justifient par les choix stratégiques faits par le Togo pour son développement, choix guidés par différents documents de planification, ajustés par la feuille de route gouvernementale pour la transformation de l’économie. Axée sur une vision claire, « un Togo en paix, une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable », cette feuille de route, à travers les trois axes prioritaires, a connu une mise en œuvre efficace. Cela se manifeste par une nette amélioration du revenu national brut par habitant, passant de 2167$ US en 2021-2022 à 2214$ US en 2023-2024. L’espérance de vie à la naissance, elle, s’établit à 61,6 ans en 2023/2024. Ces performances s’expliquent également par des initiatives visant à capitaliser les potentialités de la jeunesse, marquées par des résultats significatifs en matière de formation, d’accompagnement financier et technique et de facilitation de l’accès au marché. En outre, des efforts notables ont été faits, en matière d’inclusion des femmes, dans l’optique de faire d’elles de véritables chefs d’entreprises, contribuant ainsi à leur autonomisation et à leur participation à l’économie nationale. Toutes ces initiatives, qui ont pour fondement le capital humain, sont renforcées par des programmes et projets stratégiques en faveur du changement climatique (protection côtière), en vue de promouvoir l’énergie verte et d’assurer une sécurité alimentaire aux populations. En passant en revue chaque axe de la feuille de route, Mme Péré a relevé l’augmentation du budget alloué aux secteurs sociaux (66,6%), notamment le taux d’accessibilité élevé dans le secteur de la santé, le recrutement des personnels de la santé et de l’éducation, la construction et la réhabilitation d’infrastructures sanitaires et éducatives.
Par ailleurs, l’on a assisté à une évolution de la production céréalière, grâce à la subvention des engrais, la création d’emplois, l’aménagement des pistes rurales et l’amélioration de la couverture du réseau internet mobile et fixe.
Les défis, eux, concernent le maintien de la dynamique pour l’exécution rapide des projets, en vue de l’amélioration du bien-être des populations, le renforcement des capacités des administrations publiques en ressources humaines et la mobilisation davantage des ressources pour accélérer la mise en œuvre des différents projets.
Assurant la direction des échanges, Mmes Ablamba Johnson et Yawa Kouigan, ont salué les efforts de tous les Togolais, pour avoir travaillé d’arrache-pied pour l’atteinte de ce score centré sur l’homme, malgré les défis globaux. Se félicitant des progrès, elles ont, cependant reconnu que du travail doit se poursuivre pour assurer le bien-être commun, à condition que chacun croit à un lendemain meilleur.
Zeus POUH-PEKA
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