Une réunion entre la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et les Etats de la zone de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), se tient, depuis ce 28 juillet 2022, à Lomé. Les représentants de ces institutions réfléchissent sur le projet d’augmentation de capital de la BOAD. Les conclusions seront connues, aujourd’hui, à la fin des travaux.
Pour la BOAD qui finance un quart des projets de développement des Etats membres de l’UEMOA sur fonds propres, déployer Djoliba requiert d’augmenter le capital d’1,5 milliard d’Euros. Dans l’objectif de conjuguer les efforts à cet effet, une réunion de haut niveau des acteurs impliqués, se tient, depuis ce jeudi 28 juillet 2022, à Lomé. Elle regroupe des représentants de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA), de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et des Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Il s’agit, selon les responsables de la BOAD, de boucler rapidement cette opération de levée de fonds, nécessaire pour permettre à cette banque de continuer à œuvrer pour le financement des économies de ses Etats membres.
En effet, depuis 49 ans, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) soutient les efforts de développement et d’intégration des Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Ces pays font face à des défis majeurs qui rendent difficile la vie des populations : choc démographique, insécurité alimentaire, sous-équipement chronique en santé, éducation, logements, infrastructures, etc. Ensemble avec les administrations publiques et le secteur privé des Etats, la BOAD apporte des solutions appropriées, pour améliorer les conditions de vie des populations.
C’est dans cette perspective que s’inscrit le nouveau Plan Stratégique Djoliba 2021-2025, par lequel la BOAD ambitionne d’injecter, chaque année, 1 milliard d’Euros dans les économies de l’Union, sous forme de financements nouveaux dans le domaine des infrastructures (transports, TIC et digitalisation), de logements, de l’énergie, de la valorisation du capital humain (éducation et santé), du développement de l’agriculture et de l’agro-alimentaire. L’objectif étant de répondre aux enjeux de développement des Etats membres.
Régine AKONGA
RSS