A l’issue du 30ème sommet de l’Union Africaine (UA) ce 29 janvier 2018 à Addis Abeba, le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé était aux côtés du président nouvellement élu de l’Union Africaine, Paul Kagamé et du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat. Ils ont dévoilé la plaque consacrant le lancement du marché unique du transport aérien en Afrique.
Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé bénéficie de nouveau, la confiance de ses pairs. Il a été désigné, hier, à l’issue du 30ème sommet de l’Union Africaine, « champion du marché unique aérien africain ». Il s’agit d’un important chantier qui vise à terme, à créer un vrai marché aérien en Afrique et à faire profiter pleinement les compagnies aériennes du continent, du boom économique dans ce secteur. En concertation avec ses pairs, le chef de l’Etat aura d’importantes responsabilités de proposer lors des prochains sommets de l’UA, les résultats de ses démarches.
Le président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, à un moment fort consacré aux réformes institutionnelles qu’il conduit à la tête de l’institution communautaire, Faure Essozimna Gnassingbé avait déjà joué de son leadership, discret mais efficace et réformateur lorsque ses pairs lui avaient également confié la coordination de la cellule de riposte contre la maladie à virus Ebola. Une mission, dont le succès aux côtés de gouvernements des pays touchés a été remarquable. A présent, il devra s’occuper d’un nouveau défi essentiel pour l’essor économique de notre continent : le marché unique aérien africain.
Que les vents du ciel africain lui soit favorable pour un véritable décollage du trafic aérien intercontinental à l’œuvre de développement économique de notre continent.
Le 30e sommet de l’Union africaine a pris fin avec le passage du témoin du Guinéen, Alpha Condé à la tête de la présidence tournante de l’organisation panafricaine à son homologue rwandais Paul Kagamé. Les grands dossiers sur lesquels les chefs d’Etat du continent se prononcés sont au nombre de 5. Outre la réforme en cours, la lutte contre la corruption, ils ont discuté de la paix et de la sécurité sur le continent, de la libre circulation des personnes et de la mise en place d’une zone de libre-échange continentale. Réunis en plénière, les dirigeants africains ont examiné trois rapports sur la paix et la sécurité, dont l’un sur la situation en Libye, commis par le président congolais Denis Sassou Nguesso, qui préside le comité de haut niveau sur ce pays.
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