Les femmes du ministère en charge de la Communication regroupées au sein de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC), ont été conviées à une rencontre d’échange et de réflexion autour du thème : « Quelle image pour la femme dans les médias aujourd’hui ? ». Cette activité entre dans le cadre des manifestations marquant la journée du 8 mars, journée internationale des droits de la femme et vise à promouvoir l’image et la perception de la femme dans et sur les médias.
Dans la droite ligne des thèmes retenus au plan national et international, les femmes de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC) ont décidé d’échanger sur le thème : « Quelle image pour la femme dans les médias aujourd’hui ? », un sujet qui fait le quotidien de toutes les femmes. Que voulons-nous en tant que femmes ? Qu’est-ce que nous attendons pour la célébration de cette journée ? Toutes ces questions ont trouvé leurs réponses dans la communication qu’a donnée, à cette occasion, Mme Claire Quenum, consultante dans les questions de femme. Elle a surtout fait une rétrospective sur la situation de la femme à travers le monde, en général et plus particulièrement des femmes togolaises dans les médias.
Pour les organisateurs, l’édition 2020 de la journée internationale des droits de la femme se veut, au-delà du caractère festif improductif que les femmes elles-mêmes impriment à cette célébration, une journée de prise de conscience sur leurs rôles et conditions de travail, une journée de réflexion et d’initiatives. La communicatrice a rappelé à ses consœurs qu’elles ont des qualités et les efforts consentis à longueur de journée pour concilier travail et charges ménagères sont louables. Elle a, par ailleurs, relevé les comportements ou les images qui ne font pas honneur à la femme de même que les formes de violences que subissent ces femmes sur leurs lieux de travail, notamment, la violence morale, psychologique, le harcèlement sexuel, le viol, etc. Mme Quenum a invité les membres d’APAC à se donner elles-mêmes de la valeur, à se respecter sur tous les plans et à bien remplir leurs devoirs.
La présidente de l’APAC, Mme Ayivor Ablavi Délali reste, quant à elle, convaincue que cette rencontre d’échange motivera l’engagement des professionnels de la communication à œuvrer davantage pour plus de professionnalisme. L’ambition, selon elle, est de fédérer toutes les femmes des médias publics et privés et faire des lobbyings pour plus de représentativité dans les sphères décisionnelles.
A l’occasion, le représentant du ministre de la Communication, M. Simfeilé Tagba, a félicité les femmes pour leur forte mobilisation à cette rencontre et apprécié le travail louable qu’elles abattent au sein du département. Il a, à cet effet, exhorté toutes les femmes de la Communication des secteurs public comme privé à militer dans l’APAC pour plus de visibilité.
A noter que l’APAC est créée à Dakar au Sénégal en 1984 par des femmes journalistes d’Afrique francophone désireuses de réaffirmer l’indéniable rôle des médias dans le développement de l’Afrique. Le mouvement a vu le jour au Togo, quelques années plutard et redynamisé en 2005, dans l’optique de mettre en place un cadre de solidarité entre les femmes de la communication pour leur professionnalisation et promotion à travers des formations, recyclages…
Bernadette A. GNAMSOU
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