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Economie togolaise : Une résilience remarquable face aux chocs mondiaux l’année dernière

Le port autonome de Lomé contribue à la croissance économique du Togo.
Economie togolaise : Une résilience remarquable face aux chocs mondiaux l’année dernière

Sous le leadership du président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, l’économie togolaise a su démontrer, en 2024, une remarquable résilience face aux défis conjoncturels, s’affirmant comme un modèle de gestion rigoureuse et de transformation structurelle.

En 2024, l’économie togolaise a affiché une résilience notable face aux défis mondiaux et régionaux sous le leadership du président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. Selon les dernières estimations, le taux de croissance du PIB s’établit à 5,3 %. Cette performance économique découle de plusieurs facteurs déterminants. Le secteur agricole, pilier de l’économie nationale, a bénéficié de campagnes agricoles robustes, contribuant significativement à cette croissance. Les nombreuses opportunités que l’agriculture togolaise offre pour un développement durable fait d’elle un secteur hautement prioritaire qui occupe 70% de la population active. Elle représente 20% des exportations. Parmi les productions agricoles figurent le café, cacao, le maïs, le riz, le manioc, l’igname, le haricot, le mil. Elles emploient la majeure partie de la main d’œuvre et représentent environ 42% du PIB.

La Plateforme Industrielle d’Adéticopé (PIA) pour promouvoir la transformation industrielle

Par ailleurs, le secteur industriel, grâce notamment au développement de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), a stimulé l’investissement privé et favorisé la création d’emplois. En effet, conformément à la feuille de route gouvernementale qui vise un important potentiel de croissance, s’articule autour de trois axes stratégiques à savoir : faire du Togo un hub logistique, industrialiser l’économie et créer des chaines de valeurs, en accélérant la transformation des phosphates (production d’engrais) et des matières premières locales agricoles et forestières (coton, soja, bois, etc.), notamment sur la Plateforme Industrielle d’Adéticopé (PIA), afin d’améliorer l’inclusion sociale. A ces priorités stratégiques s’ajoute le Programme d’Urgence pour la Région des Savanes (PURS).

Sur le plan budgétaire, le Togo a réalisé des efforts notables de consolidation. Le déficit budgétaire, qui s’élevait à 6,6% du PIB en 2023, s’est stabilisé autour de 4,8% en 2024, reflétant une gestion rigoureuse des finances publiques. Cette trajectoire vise à atteindre la norme communautaire de 3 % du PIB d’ici 2025.

En matière de dette publique, le pays maintient une vigilance accrue. Après avoir atteint 68% du PIB en 2023, la dette a également tourné autour de ce chiffre en 2024, avec une stratégie visant à la réduire progressivement à 62 % du PIB d’ici 2028.

L’inflation a connu une décrue notable, passant de 7,6 % en 2022 à 3,6 % en septembre 2024, soutenant ainsi le pouvoir d’achat des ménages et la consommation intérieure.

Ces indicateurs positifs résultent des réformes structurelles engagées par le gouvernement sous la direction du chef de l’Etat, notamment dans le cadre de la feuille de route visant à transformer structurellement l’économie pour promouvoir une croissance inclusive et durable.

En définitive, l’année 2024 illustre la capacité du Togo à renforcer la résilience de son économie, grâce à une combinaison judicieuse de politiques publiques efficaces, de réformes structurelles et d’investissements stratégiques.                       

Yankolina M. TINGAENA

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