Un document sur le paysage syndical au Togo a fait l’objet ce mardi d’un échange entre les acteurs syndicaux nationaux réunis au siège de la Fondation Panafricaine pour le Développement Economique Social et Culturel (FOPADESC) à Lomé. La rencontre a été animée par le Pr N’buéké Adovi Goeh-Akue, auteur de l’étude avec l’appui de la fondation allemande Friedrich Ebert Stiftung. Il s’est agi pour le consultant de présenter aux participants le contenu du document qui porte sur l’évolution du syndicalisme au Togo et de ce que, les uns et les autres peuvent en tirer pour enrichir le dialogue social.
L’étude selon le Pr. Goeh-Akue, a consisté à remonter au début du syndicalisme au Togo, son évolution, et le parcours des syndicats jusqu’à ce jour.
C’est en fait dit-il, un état des lieux sur le syndicalisme au Togo, qui devrait servir aux uns et aux autres, à tous les acteurs du dialogue social pour trouver une base consensuelle aux solutions idoines, caractérisé par un déficit de concertation et de consultation régulières entre les parties prenantes au dialogue social.
Fondées sur différents schémas, les conclusions mettent l’accent sur des recommandations pour donner plus de visibilité et de crédibilité à l’action syndicale au Togo. L’une des recommandations à la base, a indiqué le Pr, c’est d’arriver à assainir le paysage syndical, à réunir un peu les multiples syndicats, qui portent ombrage à l’évolution et aux revendications des syndicats. « Le constat est fait aujourd’hui, il est temps que les syndicalistes se parlent entre eux, que les confédérations aillent vers une unité d’action, pourquoi pas une fusion d’un certain nombre pour arriver à parler d’une même voix », a-t-il déclaré.
La chargée de Programme de la Fondation Friedrich Ebert, Mme Nouratou Zato Koto Yérima, espère que cette étude va contribuer à impulser les réformes idoines qui amélioreront le bien-être des travailleurs et renforceront la justice sociale au Togo.
Le porte – parole de la Coordination des Centrales Syndicales du Togo (CCST), M. Yves Palanga a, pour sa part, invité ses camarades à veiller sérieusement à la qualité du document, à la pertinence des analyses et commentaires qui y sont faits, à son utilité finale. Car, « l’étude servira demain, de source d’informations ou de documentations pour des chercheurs, des étudiants, des lecteurs, pour nous-mêmes, et bien d’autres encore. Faisons en sorte qu’elle reflète ce qui est la vérité », a conclu M. Palanga.
Moussouloumi BOUKARI
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