Sécurité

Deux cent cinquante cinq (255) élèves commissaires et officiers de police reçoivent leurs épaulettes

Vue partielle des récipiendaires
Deux cent cinquante cinq (255) élèves commissaires et officiers de police reçoivent leurs épaulettes

Une cérémonie consacrant la fin de formation professionnelle initiale d’élèves commissaires et officiers de Police, promotion 2016-2018, s’est déroulée, à l’Ecole Nationale de Police (ENP) de Davié, à Tsévié. Baptisée Général Gnassingbé Eyadéma, cette promotion est composée d’un effectif total de 255 fonctionnaires de police. Bien outillés et aguerris, ils sont désormais prêts pour assurer, avec efficacité leurs missions de paix, de sécurité et de stabilité du pays. La cérémonie, présidée par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Gal de brigade Damehame Yark, a été marquée par la proclamation des résultats, le baptême, la pose d’épaulettes, l’exécution de l’hymne national « Terre de nos Aïeux », le salut au drapeau et un défilé. C’était en présence de diverses personnalités et d’un nombreux public constitué de parents, amis et d’invités.

La promotion 2016-2018 d’élèves commissaires et officiers de police qui vient de sortir de l’Ecole Nationale de Police de Davié, est composée de 108 commissaires dont 10 cadres féminins et 147 officiers de police dont 13 personnel féminin, soit un effectif total de 255 fonctionnaires de police prêts pour servir, avec professionnalisme, la nation togolaise.

Recrutés, à l’issue d’un concours en 2014, ces élèves ont reçu des formations militaires de base au Centre Nationale d’Instruction (CENI) de Kara. Les  commissaires ont suivi, en 2017, un stage de Brevet d’Armes N° (BA1) à l’Ecole Nationale des Sous- Officiers de Témédja (ENSO-Témédja). Ceux officiers ont aussi suivi un stage de Certification Interarmes (CIA) la même année à ENSO-Témédja. Ces commissaires et officiers de police ont été respectivement formés pendant 24 et 18 mois dans plusieurs disciplines à savoir : la connaissance de l’institution policière, la gestion d’un service de police, les enquêtes judiciaires, les normes administratives et techniques de circulation de l’information. Ils ont été aussi formés sur la Sécurité publique, le service d’ordre, les droits de l’homme et protection des personnes vulnérables, la sécurité routière, le renseignement intérieur, la sécurité en intervention, l’anglais, le maintien de l’ordre, ainsi que sur la police citoyenne. Après cette phase théorique, les deux catégories ont effectué des stages pratiques d’intégration dans les unités et services territoriaux de Police nationale en 2018. Preuve qu’ils ont été suffisamment outillés aux plans professionnels, intellectuel, déontologique pour faire face aux nombreux défis qui les attendent sur le terrain.

Le ministre Damehame Jark a, à l’occasion, rappelé le contexte sécuritaire dans lequel cette formation intervient et le caractère exigent de leur fonction. Selon le Gal de brigade,  ce contexte sous-régional est caractérisé par des actes de terrorisme, de prise d’otages avec demande de rançon, de violence urbaine, de persistance du trafic de drogue et des être humains, ainsi que le développement de la criminalité numérique, de tensions politiques sur fond de manifestations publiques violentes. Ces phénomènes criminels perpétrés sur le territoire national avec parfois des ramifications au-delà des frontières, « exigent des personnels de forces de sécurité des aptitudes professionnelles à la hauteur des défis de l’heure que l’on ne saurait acquérir sans la formation ». D’où une formation pluridisciplinaire adaptée aux nouvelles donnes de la sécurité en vue de les « doter de compétences, du savoir, du savoir-faire et du savoir être nécessaires à l’exercice efficace de leurs missions ».

Leur métier étant très exigent, leur impose une discipline rigoureuse, un dévouement sans faille et un engagement de tous les instants. Pour cela, le ministre les a exhortés au professionnalisme, à l’exemplarité, l’engagement, la loyauté, s’affirmer et à se surpasser partout où les nécessités de service pourront les conduire. Il les a également exhortés à cultiver et maintenir de bons rapports entre eux et entre eux et la population. Le ministre a, par ailleurs exprimé sa gratitude au chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé pour toutes les actions qu’il ne cesse d’initier en faveur de la police nationale depuis la refondation, en 2014, des forces de défense et de sécurité, en passant par l’adoption du nouveau statut de la police nationale. Il a remercié l’équipe de commandement et d’encadrement pour son dévouement, sa disponibilité, leur savoir faire et connaissances qu’elle a inculqués à l’ensemble des stagiaires.

Le directeur général de la Police, le commissaire divisionnaire, Têko Mawuli Koudouovoh a remercié la hiérarchie militaire pour les sacrifices qu’elle ne cesse de consentir en matière de maintien de l paix et de sécurité, tout en rappelant aux récipiendaires le devoir qui les incombe.

Le commissaire divisionnaire Essonamna Bamazi, directeur des Etudes de l’ENP a, dans son mot de bienvenue, retracé le riche parcours des commissaires et officiers de police et rassuré son ministre du tutelle de leur entière disponibilité à le soutenir dans l’accomplissement de la lourde responsabilité.

Kpinzou EDJEOU

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