Une soixantaine de jeunes entrepreneurs, en activité et faisant preuve de réussite sur le territoire togolais, ont bénéficié, ce jeudi, à Lomé, d’une formation de renforcement de capacités sur « le cadre normatif pour un meilleur accès aux marchés intérieurs et internationaux ». Elle a été initiée par le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) et le Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB), avec l’appui technique de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI). L’initiative vise à permettre à ces jeunes d’accéder aux marchés et de garantir un développement durable de leurs entreprises.
La mondialisation exige aujourd’hui, des Petites et Moyennes Entreprises (PME), des offres de qualité, gage de leur compétitivité sur les marchés national et international. Pour ce faire, il est nécessaire pour ces PME/PMI d’améliorer et de respecter les normes de qualité de leurs produits et services s’ils veulent cibler les marchés d’exportation. C’est l’objectif visé par le présent atelier du Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) sur les notions de certification et de normalisation visant à faciliter aux jeunes entrepreneurs du pays leur accès au marché intérieur, sous régional et international. Cette conformité aux normes internationales permet d’éliminer les obstacles commerciaux et représente une marque de confiance à l’endroit des consommateurs que les produits et services sont sûrs, fiables et de bonne qualité. Les bénéficiaires ont été entretenus sur l’impératif de qualité : présentation de la loi 2009, sur la certification et la métrologie. Ce qui leur permettra d’accéder, non seulement, plus facilement aux marchés, mais aussi de bénéficier d’autres atouts d’offres de la normalisation, à savoir : le gain de la confiance des clients quant à la qualité et la fiabilité des produits, le respect des exigences de la réglementation et l’accroissement de la productivité.
A l’occasion, la directrice générale du FAIEJ, Mme Sahouda Gbadamassi-Mivedor, a invité les jeunes entrepreneurs à intégrer la démarche qualité dans leur quotidien entrepreneurial pour accéder aisément aux marchés et garantir un développement durable de leurs entreprises. Elle a également remercié les responsables de l’ONUDI pour leur volonté aux côtés du gouvernement à mettre leur savoir-faire et leur expertise sur les notions de qualité, afin d’accompagner l’émergence et la pérennisation de la jeune entreprise togolaise.
Pour le directeur national/ONUDI, M. Locoh Lonlon, cette formation est venue à point nommé car, elle permettra aux bénéficiaires de capitaliser les acquis, à travers les différentes initiatives entreprises en matière de renforcement de capacités, de développement des chaînes de valeurs agro-industrielles, de compétitivité des entreprises industrielles et de création d’emplois. Elle aidera aussi les jeunes entrepreneurs du secteur agro-industriel de renforcer leurs capacités sur les méthodes de transformation et de valorisation des produits locaux. Ceci, afin de faciliter leur commercialisation sur les marchés régionaux et internationaux. Il a rassuré que l’OUNDI est entièrement disposée à accompagner le FAIEJ dans son initiative.
Pour sa part, le président de la Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement, M. Kpakpo Fidégnon, est revenu sur les notions de la certification et de la normalisation qui permettent, selon lui, d’avoir des idées sur les conditions d’accès d’un produit sur le marché extérieur et de soutenir leur initiative. Ceci, dans le but d’amorcer leur transformation structurelle vers l’excellence et la performance. Pour lui, on a beau produire mais, si les normes du marché ne sont pas respectées, il est difficile de se vendre cher.
Bernadette A. GNAMSOU
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