La commission de la CEDEAO organise un atelier qui réunit, experts techniques et ingénieurs de la région. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la revue du projet de document de la Politique de Développement des Hydrocarbures de la CEDEAO (PDHC) et sa matrice de mise en œuvre. Il est attendu de ces assises l’élaboration d’un cadre d’orientation permettant à chaque pays de l’espace de développer le secteur des hydrocarbures, afin qu’il puisse contribuer au bien-être socio-économique des populations.
« Les hydrocarbures jouent un rôle clé dans le développement, tant pour les besoins industriels que de mobilité. En effet, les hydrocarbures, en général, et le gaz, en particulier, constituent une énergie pour les décennies à venir. C’est également le combustible de choix pour la production d’électricité, avec un rendement optimal pour limiter les effets de serre, un choix indéniable pour lutter contre les changements climatiques », a indiqué hier le directeur des hydrocarbures au ministère des Mines et de l’Energie, M. Kpassèmon Kenglame. C’était à l’ouverture de l’atelier régional sur la Politique du Développement des Hydrocarbures de la CEDEAO (PDHC) et sa matrice de mise en œuvre. Au regard de ce rôle important que joue les hydrocarbures, il est nécessaire, a-t-il signifié, de disposer d’un instrument de planification harmonisé au niveau de l’espace CEDEAO. C’est dans cet esprit que des experts techniques et des ingénieurs se concertent en vue d’un échange d’expériences pour mieux gérer le secteur des hydrocarbures. Pendant quatre jours, ils vont étudier le document soumis à leur appréciation, afin de proposer des directives et des orientations pour susciter davantage d’investissements dans le secteur, mais surtout pour que l’exploitation des ressources pétrolières profitent aux populations. Selon M. Kenglame, le document est un cadre de révision que la CEDEAO veut adopter pour essayer d’orienter le secteur des hydrocarbures dans tous les pays membres et faire en sorte que les différents travaux dans le secteur puissent respecter les normes environnementales. Pour M. Kenglame, l’amélioration des relations bilatérales ou multilatérales entre les Etats sont indispensables pour une révolution énergétique des pays de l’espace à travers la maîtrise du coût, de la sécurité et de l’efficacité énergétique.
Patouani BATCHAMLA
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