Lomé abrite depuis le 13 février, un audit international de l’administration maritime togolaise. Organisé par le ministère des Infrastructures et des Transports, en collaboration avec l’Organisation Maritime Internationale (OMI), cette réunion de 10 jours permettra aux experts de l’OMI d’évaluer les progrès accomplis par le Togo, dans la mise en œuvre des conventions, de relever les faiblesses et de proposer des approches de solutions.
Selon le ministre des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam qui s’exprimait lundi à l’ouverture de la rencontre, il est fait obligation à tous les pays membres de l’OMI de procéder à l’audit de leur administration maritime. Le Togo est le 2e pays à se prêter à cet exercice devenu essentiel pour les pays membres et qui s’inscrit dans le cadre de la mise en application des instruments de l’OMI, en matière de protection des activités et de sécurisation de l’environnement maritime. En respect de ce principe, explique le ministre Ninsao Gnofam, le Togo a mis sur pied des structures telles que le haut conseil pour la mer, la Préfecture maritime et autres services connexes.
Etant l’un des pays ayant ratifié plusieurs conventions de l’OMI, le Togo se réjouit de la tenue de son audit maritime, au moment où le pays s’apprête à accueillir le sommet de l’Union Africaine sur la sécurité et la sûreté maritime pour le développement en Afrique.
« Cet audit permettra à notre pays de faire le point sans tabou de ses forces et faiblesses dans le domaine maritime », a déclaré M. Gnofam. Il a précisé que le Togo prendra en compte les éventuelles insuffisances qui seront relevées en vue d’améliorer qualitativement le secteur maritime.
Pour le représentant du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, M. Mourad Ghorbel cet audit portera sur l’administration maritime en général et particulièrement sur les affaires maritimes, la marine nationale, les écoles de formation, la préfecture maritime, etc.
L’exercice, a dit M. Mourad Ghorbel, donnera l’occasion non seulement de mesurer le degré d’application des conventions internationales par le Togo en tant que pays côtier et membre de l’OMI, mais aussi de permettre aux experts de cibler les domaines d’intervention en matière de coopération et d’assistance technique.
Les décideurs nationaux attendent également de cet audit des orientations pour mieux redresser la barre.
Ossara Koffi AGOURNA
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