Une réunion d’information a regroupé mardi, au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, à Lomé, les chefs des représentations diplomatiques et consulaires, ainsi que les représentants des organisations internationales, régionales et des organisations non gouvernementales accréditées au Togo, pour échanger avec eux, sur les évènements socio-politiques actuels du pays. Le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Réforme Administrative, M. Gilbert Bawara et son collègue de la Sécurité et de la Protection civile, M. Damehame Yark ont représenté le gouvernement.
Selon le ministre Bawara, il s’agit de porter l’information directe aux représentants des missions diplomatiques qui sont leurs partenaires privilégiés. A cet effet, il a souligné que : « Nous avons pris l’occasion pour leur expliquer les mesures prises par le gouvernement dans le souci d’ouverture et de la préservation de la paix et de la sécurité, à travers l’adoption du projet de révision constitutionnelle ». Concernant les réformes, il a expliqué qu’au moment où le projet de loi constitutionnelle a été adopté, il y avait une proposition de révision de la loi émanant de l’opposition qui a été ajournée par l’Assemblée nationale. C’était dans l’espoir que ces deux textes puissent être débattus ensemble. Ce qui créerait des conditions de dialogue. Malheureusement, souligne-t-il, pour des raisons qui leur échappe, la proposition a été retirée. Dans ce contexte, le gouvernement a eu à réaffirmer à toute la classe politiques, son engagement et sa volonté à agir pour faire aboutir les réformes au Togo. « Contrairement aux récentes accusations et des doutes qui peuvent exister, cette fois-ci, nous pouvons constater que le gouvernement et la majorité sont déterminés à ce que les réformes aboutissent », a-t-il ajouté. Le ministre Bawara a réaffirmé l’attachement du gouvernement et des autorités à la préservation et au respect de la volonté publique notamment, les libertés de réunions et de manifestations. A cet effet, il a invité tous les organisateurs des marches à agir dans le respect de la loi et étroitement avec les forces de l’ordre pour que la gestion des manifestations puisse se dérouler convenablement.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, M. Damehame Yark, a expliqué, quant à lui, les mesures prises par son institution pour gérer, dans le calme et la sérénité, les différentes marches programmées les 20 et 21 septembre à Lomé et à l’intérieur du pays. « Les itinéraires qui doivent être empruntés par les différents partis politiques sont arrêtées en commun accord avec les représentants de ces partis. Normalement, tout devrait se passer dans l’ordre. Les itinéraires ne se croisent pas car, nous avons pris des mesures pour les accompagner. Tout ce que nous demandons, c’est que chacun respecte son engagement », conclut-il.
Gisèle SONHAYE-NAPO-KOURA
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