La campagne de vaccination contre le Coronavirus (COVID-19) lancée, le 10 mars dernier, a pris une autre allure. Commencée par le personnel de santé, puis les personnes de 50 ans et plus, elle est désormais étendue, depuis vendredi 9 avril, à toute la population âgée de 30 ans et plus dans le Grand-Lomé. Ceci, suite à la hausse inquiétante des cas de contaminations.
Un tour dans certains centres de Santé de la Préfecture du Golfe, notamment à la Polyclinique de Lomé et à l’hôpital de Bè, nous a permis de constater la mise en œuvre effective de ces nouvelles dispositions contenues dans un communiqué du gouvernement rendu public le jeudi 8 avril. Dans les structures sanitaires visitées, des équipes de vaccination sont à pied d’œuvre pour mobiliser un grand nombre de personnes. Selon le médecin responsable de la Polyclinique de Lomé, Dr Komlan Ekoué, la campagne de vaccination a démarré avec les personnes de 50 ans et plus, avec ou sans comorbidités. « Entre temps, on nous avait dit de vacciner les moins de 20 à 49 ans avec comorbidités. Mais, cela n’a duré que 24 heures. Actuellement, suite au communiqué du Gouvernement, tous les conducteurs de taxi-motos, les enseignants et autres catégories de personnes sont vaccinés systématiquement. Toute personne qui a 30 ans et plus, qu’elle ait une comorbidité ou pas, est vaccinée », a expliqué M. Ekoué. A ses dires, des équipes de vaccination de la Polyclinique se déplacent aussi dans les marchés, à la rencontre des revendeuses et vers les corps de métiers retenus. Cette stratégie de poste avancé vise à vacciner le plus grand nombre de personnes cibles.
La même stratégie est adoptée à l’hôpital de Bè. Déjà vendredi, des équipes de vaccination se promenaient dans les établissements scolaires, pour toucher un maximum d’enseignants. Les équipes ont ainsi sillonné les EPP Bè et Aklassou, l’école évangélique Pa de Souza et le complexe scolaire « Les Alouettes ».
Le directeur du collège les Alouettes, M. Ekoué Adjanon, a félicité le gouvernement pour avoir pris la résolution de vacciner le corps enseignant. Ceci, d’abord pour lui permettre d’accomplir, sans trop de peur, l’œuvre pour laquelle il est appelé, ensuite pour contribuer à limiter la propagation de la maladie dans la communauté scolaire.
Dans l’ensemble, on remarque une mobilisation de la population cible, véritablement engagée pour la réussite de la campagne de vaccination destinée à endiguer la propagation de la pandémie dans notre pays et lui permettre de se consacrer à son développement.
Komla GOKATSE
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