Engagée à informer de façon hebdomadaire le public sur la situation de la pandémie du Coronavirus au Togo, la Coordination nationale de la gestion de riposte contre la COVID était mercredi 24 février face à la presse pour faire le point sur l’apparition de nouveaux clusters dans certaines parties du Togo et rappeler de l’importance des vaccins. Il rassure que « les vaccins ne sont pas de qualités douteuses comme le spéculent certains ».
La situation sanitaire liée à la pandémie du coronavirus inquiète au jour le jour, avec la flambée de nouveaux cas. Selon le colonel médecin Mohaman Djibril, coordonnateur national, il est important que les citoyens adhèrent à l’initiative de vaccination pour se prémunir du mal et anticiper sur les nouveaux variants annoncés comme plus contagieux. « Les vaccins ne sont pas de qualités douteuses comme le spéculent certains. Personnes n’a intérêt à voir un citoyen mourir. Toutes les dispositions sont prises pour la gestion de la vaccination et le suivi des effets secondaires. Aussi, le mal est réel et le moyen le plus sûr pour se protéger est le respect des mesures barrières » a-t- il dit. Il a indiqué que les vaccins sont attendus dans les jours suivants au Togo seront administrés dans un premier temps aux agents de santé qui présentent un risque élevé d’être contaminés et de transmettre la maladie, ainsi qu’aux personnes âgées. Par la suite, les interventions de vaccination seront élargies pour cibler diverses catégories de population.
Concernant la l’apparition de nouveaux clusters dans certaines parties du Togo, colonel médecin Mohaman Djibril a indiqué que du 17 au 23 février, le Togo a enregistré 513 nouveaux cas, dont 294 guéris dans les écoles et autres lieux, contre 377 la semaine précédente. Ces nouveaux cas ont été enregistrés dans les préfectures de Tandjaoure, Tchaoudjo, dans l’Ogou (Nangbéto) et dans la société CIMTOGO à Lomé. S’agissant des établissements scolaires où des élèves ont été déclarés positifs, le colonel a déploré le relâchement des mesures barrières. « Le gouvernement a décidé de la fermeture de certains établissements où des cas ont été découverts, le temps de faire le bilan des contacts, afin de rendre les mesures idoines pour la prise en charge », a-t-il indiqué. Par ailleurs, il s’est inquiété de la mauvaise gestion de certains patients hospitalisés à domicile, qui ne respectent pas les consignes. « La réanimation du CHR-Lomé-Commune est presque pleine et nous pouvons nous trouver devant l’incapacité d’accueillir d’autres malades. A ce jour, 17 personnes sont en réanimation, alors que nous n’avons que 30 lits disponibles », a-t-il fait savoir. Yankolina M. TINGAENA
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