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COP26 à Glasgow: Le président Faure Gnassingbé réitère l’engagement du Togo pour le climat

Le président Faure Gnassingbé ici avec M. Yannick Glemarec, Directeur exécutif du Fonds vert pour le climat
COP26 à Glasgow: Le président Faure Gnassingbé réitère l’engagement du Togo pour le climat

Après avoir pris part, pour quelques jours, aux travaux de la 26e  Conférence des parties sur le climat (COP26) le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé a quitté Glasgow en Ecosse où plusieurs dirigeants du monde se sont donné rendez-vous pour plancher sur plusieurs thématiques liées aux changements climatiques, apprend-on d’un communiqué de la présidence datant de 3 novembre 2021. De ce sommet, le constat est que six années après la COP21, l’évaluation de la situation et les projections du réchauffement de la planète révèlent que la plupart des engagements pris restent encore à tenir.

C’est le 1er novembre que chef de l’Etat a été accueilli au centre des conférences de Glasgow, par le Premier ministre britannique, Boris Johnson, et le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Au cours de ce sommet des dirigeants du monde sur les thématiques relatives aux changements climatiques le chef de l’Etat a fait le point des actions menées par le Togo en lien avec ses engagements pris, tout en présentant ses contributions nationales déterminées assorties d’un plan d’investissement 2030. Selon le communiqué de presse émanant de la Présidence, en tant que signataire de l’Accord de Paris sur le climat, le Togo a rehaussé ses ambitions, en portant ses contributions déterminées au niveau national de  11,14% à 20,51%.

Dans cet élan, le Togo a mis en place la stratégie nationale « Togo vert », qui vise à inverser le mix énergétique, en portant à 50%, la part des énergies renouvelables à l’horizon 2025. Une stratégie qui a été renforcée par mise en œuvre des plans d’action climat, couvrant des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’eau, l’industrie, les ressources forestières, l’énergie et les mécanismes d’inclusion financière et de couverture de risques climatiques.

Echanges entre les Présidents Faure Gnassingbé Sassou Nguesso du Congo, Félix Tshisekedi de la RDC et M. Makhtar Diop de la Banque Mondiale

Participation à de nombreuses activités

Dans la perspective de poursuivre davantage ses efforts en faveur du climat, le chef de l’État a participé le 02 novembre de nombreuses activités, notamment l’événement de haut niveau « Action sur les forêts et l’utilisation des terres ». il a aussi assisté au lancement du « Global Méthane Pledge », qui est un engagement mondial sur le méthane, initié par le Président des États-Unis d’Amérique, en collaboration avec l’Union européenne. Dans le sillage, le chef de l’Etat a été l’un des témoins privilégiés de la cérémonie inaugurale du mécanisme de financement de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA) pour l’accélération de la transition énergétique. Il a en outre participé au sommet de la Banque africaine de développement (BAD) sur l’accélération de l’adaptation en Afrique.

En marge des travaux, le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a accordé des audiences plusieurs personnalités. Il s’est entretenu, notamment, avec la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Mme Paricia Espinosa, l’Ambassadrice régionale de la COP26 pour l’Afrique, Mme Janet Rogan, et le Directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, M. Yannick Clemareck.

Quel bilan de lutte pour le Togo depuis COP21 de Paris ?

En rappel, le Togo a aligné les priorités de développement sur ses engagements climatiques conformément à l’Accord de Paris signé en 2016. Après la ratification de cet Accord en 2017, des avancées ont été réalisées en matière d’adaptation et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Malgré les effets néfastes de la crise sanitaire sur les secteurs à fort potentiel et la faible contribution aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), le gouvernement togolais a défini une feuille de route (2020-2025) dont l’une des ambitions est de mettre le développement durable et l’anticipation des crises futures au cœur des priorités du pays.

Ainsi le Togo a su renforcer la résilience climatique grâce à des stratégies globales d’atténuation et d’adaptation et de réduction des risques de catastrophe avec notamment la promotion des énergies renouvelables à travers l’initiative présidentielle d’électrification rurale à partir des kits solaires individuels et l’implantation des centrales solaires photovoltaïques notamment celle de Blitta (50MW), la plus grande de la sous-région.

En 2018, le Togo a été, pour la première fois, classé dans l’indice Bloomberg sur l’énergie. Sur le plan continental, le Togo s’adjuge le 10e  rang des pays ayant à cœur la promotion des énergies renouvelables.

L’ensemble des politiques, plans, programmes et projets mis en œuvre en matière d’atténuation des émissions a permis au Togo de réduire ses émissions de 27,57% par rapport à 2020, soit 10 points de plus que la référence de 17,51%.

 

 

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