Plus d’une trentaine de vétérinaires et inspecteurs phytosanitaires de la direction des végétaux, de la direction de l’élevage et de la direction des pêches et aquaculture ont été formés, du 5 au 13 décembre, à la pratique de l’inspection. Cette formation, pilotée par le ministère en charge de l’Agriculture et le Comité de Liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique (COLEACP), a permis aux participants de renforcer leurs capacités en matière d’inspection, afin que les produits destinés à l’exportation soient de bonne qualité.
Après sept jours de formation sur la programmation et la réalisation des contrôles officiels, Plus d’une trentaine de vétérinaires et inspecteurs phytosanitaires de la direction des végétaux, de la direction de l’élevage et de la direction des pêches et aquaculture sont désormais outillés pour bien remplir leur rôle. En effet, le développement des secteurs à forte potentialité de croissance , tel que le secteur agricole, est l’un des objectifs stratégiques retenus par le gouvernement , pour jeter les bases d’une croissance économique plus forte et durable devant réduire de façon significative la pauvreté. C’est pourquoi, suite à la recrudescence des notifications de non-conformité sur les fruits et légumes togolais exportés vers l’Union Européenne, le Togo, avec l’appui du Comité de Liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique (COLEACP) s’est engagé à renforcer son système national de contrôle et de certification. Au cours de la formation, ces acteurs se sont familiarisés avec l’analyse du risque, la nature et l’origine des principaux risques sanitaires et alimentaires, les contrôles à l’importation, la certification à l’exportation et la traçabilité des produits. « Dans un monde plus que jamais mondialisé où la concurrence commerciale fait appel à la qualité des produits, il est donc évident que le développement de nos filières et la protection de nos consommateurs passeront par l’impérieux renforcement de notre système national de contrôle et de certification », a souligné M. Tagba Atsu, directeur de la Protection des Végétaux.
M. Ndiaye Mamadou, formateur, a relevé que les modules dispensés renforceront ces acteurs dans l’exercice de leur fonction et permettront, non seulement, d’accroître le volume des produits à l’exportation, mais également, de protéger le consommateur contre les risques sanitaires, phytosanitaires, ainsi que les non conformités des produits importés, à travers la mise en place des plans de surveillance et des plans de contrôle de la contamination des denrées alimentaires d’origine végétale ou animale.
Yankolina M.TINGAENA
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