La ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Kayi Mivédor-Sambiani, a effectué, samedi le 30 novembre 2024, une visite inopinée dans certains marchés du Grand Lomé, pour s’assurer que les produits servis à la population sont de bonne qualité et propres à la consommation. Elle était accompagnée de plusieurs de ses collaborateurs, inspecteurs et contrôleurs du commerce. La délégation a sillonné plusieurs étalages et magasins du Grand marché d’Adawlato et celui d’Adidogomé.
La ministre rappelle les mesures d’hygiène à un boucher
Depuis un certain temps, dans le cadre de la surveillance et du contrôle des prix et de la qualité des denrées alimentaires, les inspecteurs et contrôleurs du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, effectuent des descentes périodiques dans les marchés du pays.
Le 30 novembre 2024, le premier responsable de ce ministère, Mme Kayi Mivédor-Sambiani, s’est personnellement déplacé sur le terrain, pour effectuer ce contrôle. Elle a visité les opérateurs économiques et commerçants des marchés d’Adawlato et d’Adidogomé à Lomé. Cette sortie a été pour la ministre l’occasion de s’assurer du respect de la règlementation en vigueur, en matière de prix et de la qualité des produits, ainsi que du niveau de protection des denrées périssables, afin de garantir la santé et la sécurité des consommateurs.
« Vous savez, qu’en général, en fin d’année, l’on fait face à de la spéculation et aussi, il y a des commerçants véreux qui n’hésitent pas, quand ils ont des stocks invendus à les déverser dans les marchés. Cette sortie vise à renforcer le message de contrôle et également à sensibiliser les opérateurs économiques sur la qualité des produits vendus. Qu’il ne faut pas suivre la part du gain et vendre n’importe quoi aux citoyens », a souligné Mme Kayi Mivédor-Sambiani.
La descente sur le site du marché d’Adawlato
Parlant du système de contrôle des prix, la ministre a expliqué que, depuis la période des ajustements structurels, le libéralisme économique est de mise dans le pays. Avant, il y avait la SONACOM, une structure de l’Etat qui contrôlait les prix. Mais aujourd’hui, c’est un secteur qui est entièrement libéralisé. Toutefois, il y a des rencontres périodiques avec des opérateurs économiques, avec qui le ministère discute pour harmoniser les prix des denrées alimentaires. La ministre a également souligné qu’il y a aussi des structures telles que l’Association Togolaise des Consommateurs (ATC) et la Ligue togolaise des Consommateurs (LTC) qui sont des relais des consommateurs sur le terrain, et qui n’hésitent pas à alerter lorsqu’elles constatent des bribes spéculatives dans certaines zones du pays.
« Globalement, ce qu’on peut retenir de cette sortie, c’est que les produits contrôlés sont conformes. On a, de façon aléatoire, pris des articles sur un certain nombre d’étalages, dans les marchés visités et le constat est que les délais de péremption sont conformes. On invite vraiment, aussi bien les opérateurs économiques que des acheteurs, à rester très vigilants. Je répète également que le numéro vert 8585 du ministère du Commerce reste ouvert 24/24 pour signaler toute anomalie, afin que les agents puissent intervenir sur le champ », a relevé la ministre, au terme de la tournée. Elle aussi indiqué que les opérations de contrôle vont se poursuivre et se renforcer. Et ceux qui ne vont pas respecter la règlementation en vigueur seront sévèrement sanctionnés. « On a également sensibilisé les commerçantes sur le marquage, qui est un élément important permettant de s’assurer de la traçabilité des produits. Car dans les marchés visités, certaines de leurs marchandises sont marquées, d’autres non », a ajouté la ministre Mivédor-Sambiani.
Alex TEYI
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