La belle ville de Marrakech, au Maroc abrite depuis le 07 novembre 2016 la Conférence des nations Unies sur le Climat COP22 officiellement ouverte hier en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier parmi lesquels le président Faure Essozimna Gnassingbé. Ouverte par sa Majesté, le Roi du Maroc, Mohammed VI, sur le site aménagé de Bab Ighli, cette conférence a eu pour thème : « L’atténuation aux effets du changement climatique et l’innovation en matière d’adaptation ». Sa mission essentielle est de développer des outils opérationnels qui visent à établir un diagnostic complet sur la situation du réchauffement climatique en mettant l’accent sur les actions à mener afin de respecter l’objectif fixé par les parties lors de la COP21 à Paris, celui de limiter la hausse des températures à 2°C d’ici la fin du siècle. A cette tribune mondiale, le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé joint sa voix à celles d’autres dirigeants pour présenter l’engagement du Togo dans la lutte contre les changements climatiques.
Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé participe depuis mardi, aux côtés de plusieurs dirigeants du monde entier à la 22ème Conférence annuelle des Nations Unies sur le climat (COP22). Cette rencontre mondiale sur la lutte contre les changements climatiques fait suite à la COP21, tenue en décembre 2015 dans la capitale française. Celle-ci avait marqué un tournant décisif avec l’adoption de l’accord de Paris qui mettait sur le devant de la scène mondiale, la nécessité d’une action concertée, majeure et pérenne contre la menace globale qui met en péril le devenir de la vie sur terre. Depuis décembre dernier, la prise de conscience s’est rapidement traduite par des effets concrets puisqu’avant le 4 novembre 2016, cette loi-cadre s’applique déjà grâce à la ratification des instruments de l’accord par plus de 75% des parties, représentant au moins 75% de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
La COP22 qui se tient à Marrakech représente donc, un moment historique qui marque la mise en œuvre des politiques et financements destinées à réduire le réchauffement climatique afin que ce dernier se stabilise 1,5% dans les décennies à venir contre les 2% prévus par la COP21.
C’est bien pour cela que ce grand rendez-vous de Marrakech est considéré comme la COP de l’action.
Marrakech, la COP de l’Action
Pour Sa Majesté, le roi du Maroc, organiser, tenir et réussir cette conférence est, tout à la fois, un immense honneur, un privilège incommensurable, du fait de la hauteur des enjeux qui sont posés, mais aussi un formidable et redoutable défi. « Organiser la COP22 dans notre pays prend en effet, outre sa dimension internationale et la projection d’une image forte et positive du Maroc, un engagement ferme et pérenne pour que les enjeux et les objectifs de cette rencontre, en termes de réduction des gaz à effet de serre, de transition énergétique, de mise en place d’une agriculture adaptée à la nouvelle donne climatique, d’abandon progressif des énergies fossiles en faveur des énergies renouvelables, de traitement et de maitrise des déchets, de préservation des ressources hydriques, etc, deviennent une démarche quotidienne et la préoccupation constante tout à la fois des pouvoirs publics que des citoyens », a souligné Sa Majesté le roi du Maroc.
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), M. Ban Ki Moon, la secrétaire exécutive de la Convention –Cadre des Nations Unies sur le climat, Mme Patricia Espinoza, le président français, François Hollande ainsi que d’autres personnalités ont, tour à tour, attiré l’attention sur trois grands sujets ayant trait au développement durable.
Il s’agit de la nécessité de promouvoir l’accès à des sources d’énergies modernes et propres, du besoin de développer des villes dynamiques économiquement résilientes et inclusives ainsi que le renforcement de la résilience et la productivité de l’agriculture. Ils se sont également réjouis de la signature très rapide de la loi-cadre sur le climat par plus de 75% des parties.
Pour la secrétaire exécutive de la CCNUCC, la COP22 est l’occasion rêvée de mettre en évidence le caractère inséparable des accords historiques que sont l’Accord de Paris et l’Agenda 2030 pour le développement durable et servir de catalyseurs pour davantage d’actions et d’ambitions en faveur de la lutte contre les changements climatiques.
« Le monde entier nous regarde et nous devons prendre des mesures des engagements à même de faire de la COP22, un succès en avançant vers nos objectifs », a-t-elle ajouté.
Abondant dans le même sens, le président François Hollande a élevé la voix pour souligner que « Nos déclarations doivent devenir des actes parce que depuis l’Accord de Paris, l’urgence est toujours là ».
A titre de rappel, le président, Faure Essozimna Gnassingbé a signé le document de cette convention-cadre des Nations Unies, le 20 septembre 2016, lors de sa visite de travail au siège des nations unies, à New York. Le Togo fait donc partie des 177 nations de la planète qui ont pris un engagement ferme de lutter contre le réchauffement climatique.
Alex Téyi
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