Le ministre délégué, chargé de l’Enseignement technique et de l’Artisanat, M. Kokou Eké Hodin, a lancé, le 30 mai 2023, au lycée d’enseignement technique et professionnel d’Attiégou (LETP-ATT), la session de juin-juillet de la première partie du Baccalauréat (BAC1) au Togo. Ce lancement a été suivi d’une visite dans quelques centres d’écrit, dans les préfectures d’Agoè-Nyivé et de Zio, pour s’assurer du démarrage des épreuves et encourager les candidats.
Les élèves de la classe de Première de l’Enseignement général et Technique du Togo composent, depuis le 30 mai jusqu’au 2 juin 2023, sur l’ensemble du territoire national, pour le compte de la session de juin-juillet de l’année académique 2022-2023.
Pour cette année académique, les candidats inscrits au BAC1 comptant pour l’Enseignement général sont au nombre 62.752, dont 34.956 garçons et 27.796 filles. Au niveau de l’enseignement technique, ils sont au total, 12.628, dont 5.799 garçons et 6.829 filles. Ils sont répartis dans 41 centres et composent dans les filières E, F, G. La session de remplacement se tiendra, du 22 au 24 août.
Une vue partielle des candidats à l’examen du BAC1
C’est le ministre délégué, chargé de l’Enseignement technique et de l’Artisanat, M. Kokou Eké Hodin, qui a donné le ton des épreuves, le 30 juin 2023, au lycée d’enseignement technique et professionnel d’Attiégou (LETP-ATT) à Lomé. Pour s’assurer du démarrage effectif et du bon déroulement de cette première session, il s’est rendu dans quelques centres d’écrit des préfectures d’Agoè-Nyivé et de Zio. Cette visite de terrain l’a ainsi conduit aux centres d’écrit du lycée technique HTIB-Atlantis d’Adéticopé et à l’Institution Scientifique Supérieure d’Enseignement Technique (ISSET) de Tsévié. Dans ces différents centres d’écrit, M. Hodin s’est réjoui des commodités mises en place pour permettre aux candidats de composer dans de bonnes conditions. Il a convié les candidats au sang-froid et à la patience devant les épreuves, tout en les exhortant à s’abstenir de la tricherie, un acte qui peut leur valoir une exclusion à cet examen. Il a conseillé les candidats à avoir des visions et des projets dans la vie, mais aussi à se familiariser impérativement avec l’outil informatique. « Personne ne peut, de nos jours, travailler sans l’outil informatique », a-t-il rappelé. A l’étape d’Adétikopé, le ministre a remercié les fondateurs d’établissements scolaires et autres centres de formation pour leur apport aux efforts du gouvernement en matière d’éducation et de la formation professionnelle. « L’Etat ne peut pas satisfaire toutes les demandes et les besoins », a-t-il signifié, avant de se réjouir de l’augmentation du nombre des candidats cette année, preuve, selon lui, que les parents ainsi que les jeunes prennent conscience de l’importance de l’éducation dans la vie d’une personne.
Françoise AOUI
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