24 janvier 1974-24 janvier 2025, il y a 51 ans que le président, feu général Gnassingbé Eyadèma, a échappé à un attentat déguisé en accident d’avion à Sarakawa, dans la préfecture de la Kozah. Comme à chaque année, le peuple togolais a commémoré, vendredi 24 janvier 2025, cet attentat, sous le signe de l’unité et de la consolidation de la souveraineté nationale. A Lomé, la cérémonie, qui s’est déroulée à la Place aux martyrs, a été présidée, au nom du chef de l’Etat par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Botossie Madjoulba.
La célébration du souvenir de l’attentat de Sarakawa a été marquée, le 25 janvier 2025, sur l’ensemble du territoire par des messes, cultes et dépôt de gerbes de fleurs aux monuments aux morts dans toutes les régions du Togo.
A Lomé, le cérémonial a démarré dans l’après-midi, avec l’arrivée du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, M. Calixte Batossie Madjoulba, représentant le Président de la République, à la Place des martyrs.
Etaient déjà sur place des responsables d’institutions, des membres du gouvernement, des députés, officiers supérieurs des Forces Armées Togolaises (FAT), autres autorités politiques, administratives, traditionnelles. Devoir de mémoire devenu une tradition, la cérémonie commémorative a débuté à 15h00, dans une ambiance de recueillement, entretenue par les chorales des femmes FAT, Avenir de l’Université de Lomé et Saints Pierre et Paul.
Officiers supérieurs des armées
Après les honneurs militaires et les salutations d’usage, ainsi qu’une courte pause à la loge officielle, le ministre Madjoulba a procédé au dépôt d’une gerbe de fleurs sous la stèle aux morts sur laquelle est gravée en lettre d’or « Ils sont morts pour la patrie ». Ce geste mémorial été accompagné de la sonnerie aux morts, de l’exécution de l’hymne nationale et de l’audition du message du père de la Nation, feu Gnassingbé Eyadèma, qui déclarait : « Quelles que soient les circonstances et quoi qu’il m’arrive, vous continuerez la bataille que nous avons entreprise ensemble pour notre indépendance économique. Car un coup isolé n’arrête jamais le combat ». Un appel patriotique qui reste un symbole fort de la souveraineté nationale et de l’esprit de solidarité des Togolais face aux adversités.
En effet, le 24 janvier 1974, au cours d’une liaison entre Lomé et Pya, dans la préfecture de la Kozah, l’avion présidentiel à bord duquel se trouvait le chef de l’Etat à l’époque, feu Gnassingbé Eyadèma, et plusieurs autres personnalités politiques et militaires, s’est écrasé à Sarakawa. Ce tragique accident, qui n’était qu’un sabotage, a occasionné la mort de valeureux fils de la Nation. En leur mémoire, les Togolais s’unissent, chaque 24 janvier, pour témoigner leur reconnaissance à ces vaillants citoyens tombés pour que vive la nation togolaise libre et souveraine. Pour la majorité des Togolais, 24 avril reste un repère historique dans la lutte pour l’indépendance économique.
Clémentine PANASSA
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