La troisième édition de la campagne nationale de reboisement a démarré, le 1er juin 2023, avec la mise en terre de plusieurs plants. Pour le compte de la présente édition, le lancement officiel de cette marche vers un Togo plus vert à l’horizon 2030 a été fait sur deux sites.
Le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Foli-Bazi Katari et d’autres membres du gouvernement se sont retrouvés sur l’espace à l’entrée principale de l’Université de Lomé pour accomplir leur devoir écologique. Auparavant, la place du Centre d’Enfouissement Technique d’Aképé avait accueilli un panel de personnalités, qui ont procédé à la mise en terre de plusieurs plants. Beaucoup d’autres sites, de par le pays, ont aussi accueilli diverses actions de reboisement à l’initiative des acteurs de la société civile, économiques et autres.
Deux hectares du Centre d’enfouissement d’Akepe en rebondissement
Le Togo, sous l’impulsion du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est engagé à restaurer son couvert végétal avec une prévision d’un milliard d’arbres à l’horizon 2030. A cet effet, un reboisement intensif porté par des campagnes nationales a été lancé, depuis 2020, pour qu’à terme, le couvert végétal puisse occuper vingt-cinq (25%) de la superficie nationale. Troisième édition du genre, cette année, la campagne nationale qui mobilise tous les acteurs, a effectivement commencé, le 1er juin 2023, avec des opérations de reboisement sur toute l’étendue du territoire.
A Lomé, deux sites ont accueilli les cérémonies officielles marquant le début de la campagne nationale de reboisement. Le ton a été donné à l’Université de Lomé, où les membres du gouvernement se sont retrouvés pour accomplir leur engagement écologique. Il y’avait, à la suite du ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, M. Katari Foli-Bazi, ses collègues Damehame Yark de la Sécurité et de la Protection civile, Kokou Gbényo Lamadokou de la Culture et du Tourisme, Adjovi Lonlonyo Apédoh-Anakoma, de l’Action Sociale, de la Protection de la Femme et de l’Alphabétisation, Pius Agbetomey de la Justice et de la Législation, Affo Atcha-Dédji des Transports routiers, aériens et ferroviaires et Koffi Tsolenyanu de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme foncière. Tous ont mis en terre des plants sur un espace aménagé près de l’entrée principale de l’Université. Une manière de donner l’exemple, pour inciter les Togolais de tous bords à adhérer aux objectifs de cette campagne de reboisement. D’une superficie d’un hectare (1ha), cette aire abritera 400 plants d’essences diverses : Afzélia Africana, Khaya Senegalensis, Eucalyptus et Senna Siameya.
A l’occasion, le ministre Katari Foli-Bazi s’est réjoui de la mobilisation constatée pour cette journée de lancement. Il a remercié tous ceux qui se sont déployés pour participer à l’évènement et le perpétuer. Selon lui, une chose est de planter, une autre en est de suivre et d’entretenir. Il a exprimé sa joie de voir des forêts urbaines émerger dans certaines communes et préfectures, avant de rassurer que l’effort se poursuivra pour atteindre l’objectif d’un milliard d’arbres plantés et les 25% de superficie reboisée.
En dehors de l’université, le reboisement officiel a pris en compte le site du Centre d’Enfouissement Technique d’Aképé, dans la Commune Avé 2. Là, ont convergé des responsables de l’administration, des élus communaux et un panel d’invités, dont l’ambassadeur de l’Inde au Togo, M. Sanjiv Tandon, la représentante-résidente du PNUD, Mme Bintah Sanneh, et la directrice de l’UNICEF, Mme Aissata Ba Sidibe. L’assistance s’est prêtée, à cœur joie, à l’exercice de mettre en terre des plants qui deviendront des arbres. Sur ce site, une superficie de deux hectares (2ha) a été aménagée pour recevoir, avec un schéma cultural de 5m/5, mille plants issus de trois essences, le Senna Siameya, le Khaya Senegalensis et l’Eucalyptus.
Le chef division de la direction des ressources forestières, Lt-Col Abdou Mensa, a expliqué le bien-fondé de reboiser ce site d’Aképé. Selon lui, les déchets qui sont enfouis dégagent beaucoup d’odeurs, (surtout le méthane, toxique pour l’organisme) qui vont très loin, alors qu’il y’a des habitations non loin du site. Il y’a donc la nécessité de faire un reboisement intensif sur le site, afin d’utiliser les arbres pour purifier l’air.
L’espérance d’un Togo vert prenant souche à l’Université de Lomé
Mawuto Clairbonheur ADJIGNON
RSS