Intégration Economique

31e Assemblées annuelles d’Afreximbank aux Bahamas : Relier les Africains de tous les horizons pour un développement global

une Vue des actionnaires. 1er plan, à gauche le président d'Afreximbank, Prof Oramah
31e Assemblées annuelles d’Afreximbank aux Bahamas : Relier les Africains de tous les horizons pour un développement global

Les 31es Assemblées annuelles (AAM) de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) se tiennent du 12 au 14 juin 2024, à Nassau, aux Bahamas, sous le thème : « Prendre notre destin en main: Prospérité économique sur la plateforme de l’Afrique globale ».

Cette année, cet évènement, qui réunit, pour la première fois les actionnaires d’Afreximbank dans les Caraïbes, comprend également la troisième édition du Forum du Commerce et de l’investissement en Afrique – Caraïbes (ACTIF), une plateforme unique qui rassemble d’éminents acteurs des deux régions, pour promouvoir une prospérité partagée entre l’Afrique, les Caraïbes et la diaspora africaine au sens large.

Ces rencontres historiques seront marqués, pendant trois jours, par des discours liminaires, l’organisation de tables rondes, de séances plénières et des échanges informels sur le commerce africain, le financement du commerce et les questions de développement de l’Afrique.

Autres participants à la cérémonie

La belle de Nassau, la capitale des Bahamas, accueille, du 12 au 14 juin 2024, les 31es Assemblées annuelles (AAM) de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) couplée du 3e Forum Afrique-Caraïbes sur le Commerce et l’investissement (ACTIF).

Ces évènements qui se déroulent pour la première fois dans lesCaraïbes, rappellent avec force les défis auxquels les Africains sont confrontés dans un ordre économique mondial marqué par la démondialisation et la rupture des chaînes de valeur qui favorisent la croissance. Il souligne l’importance de l’unité et de la collaboration pour construire un avenir prospère pour les Africains.

Pendant trois jours, les deux rencontres prévoient, la tenue de discours liminaires, l’organisation de tables rondes, des échanges entre gouverneurs de banques centrales, des PDG, des chefs d’entreprise, des spécialistes du commerce africain et de la CARICOM, des experts en financement du commerce, des universitaires, des personnalités publiques, des célébrités,etc.

Une partie des délégués à l’assemblée annuelle

Les discussions porteront sur la recherche de solutions aux défis qui affectent les économies africaines et caribéennes, les questions politiques requises pour promouvoir la croissance, le développement et la prospérité en Afrique et dans les Caraïbes, et pour accélérer les échanges commerciaux et les flux d’investissement intra-africains, y compris avec la diaspora.

Il sera aussi question de la gestion des crises macroéconomiques, notamment : le fonctionnement de l’accord sur la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine pour toute l’Afrique ; la vision pour la coopération et l’intégration sociopolitique et économique entre l’Afrique et les Caraïbes, Concrétisation  des opportunités afro-caribéennes,  le rôle du secteur privé, l’impératif politique pour attirer le commerce et l’investissement dans les Caraïbes, la conversation entre dirigeants politiques et le pouvoir transformateur du sport, etc.

Financement du commerce

Plusieurs séances plénières entre des chefs d’entreprise et des dirigeants politiques, des professionnels du secteur bancaire, des praticiens du commerce et du financement du commerce et d’autres parties impliquées dans le développement économique de toute l’Afrique et d’ailleurs sont également au programme de ces 31es Assemblées annuelles  de AAM) et du 3e Forum d’ACTIF.  Les thèmes de discussion sont, entre autres, «Recréer le passage du milieu grâce à des partenariats entrepreneuriaux» ; «Les Africains peuvent revendiquer l’avenir ;  « Les points de vue de Viola Davis, icône mondiale du divertissement, et le rôle des nouveaux géants afro-caribéens» ; «Tirer parti des investissements africains et mondiaux pour la croissance économique et la diversification dans les Caraïbes : Points de vue des parties prenantes» ; «Le rôle de la jeunesse dans le façonnement de la prochaine ère de l’Afrique globale- Un dialogue intergénérationnel sur l’intelligence artificielle et l’avenir du travail» ; «Des biens tangibles aux biens intangibles : Réaliser les opportunités pour le commerce afro-caribéen des produits créatifs et culturels» ; et «Différentes couleurs, un seul peuple : Intégration par la culture/le patrimoine partagés».

Les résultats de ces sessions d’échange de connaissances et des discussions sur les stratégies trouveront leur place non seulement dans la planification stratégique d’Afreximbank, mais aussi dans le programme de développement économique des années à venir.

Le président d’Afreximbank, Prof Benedict Oramah s’est engagé à promouvoir la coopération sud-sud et à relier les Africains de tous les horizons. « Notre rencontre ici est l’aboutissement d’années d’efforts visant à renforcer les liens qui nous unissent. C’est un parcours qui a commencé en 2008 avec la déclaration de la diaspora comme la 6e  région d’Afrique, suivie par le sommet historique de la Communauté Afrique Caraïbes (CARICOM) pour organiser avec succès la première et la deuxième édition du Forum du Commerce et de l’investissement Afrique-Caraïbes 2022 et 2023, avons créé le bureau régional d’Afreximbank à la Barbade il y a un an et somme en train d’établir le Centre de la diaspora africaine à New York », a expliqué le président Oramah avant de déclarer être fermement convaincu que, « quelle que soit leur situation géographique, les Africains doivent se connecter par – delà les frontières pour réaliser le développement durable que nous souhaitons, alors que plus de 2 milliards d’Africains dans le monde, ainsi que tous les citoyens des Caraïbes, définissent leur trajectoire économique selon leurs propres termes ».

Aujourd’hui, pour Afreximbank, il est important que les Africains parlent d’une seule voix pour renforcer leur influence au niveau mondial. Face aux défis économiques et environnementaux, les africains doivent le choix du progrès collectif plutôt que de l’auto-préservation. Au lieu d’ériger les murs, les Africains doivent construire des ponts pour le commerce, l’innovation, l’intégration financière et surtout, des ponts qui relient leurs peuples et leurs cultures.

Moussouloumi BOUKARI

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