Le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, M. Katari Foli-Bazi, accompagné du ministre d’Etat, en charge de la Décentralisation et du Développement des territoires, M. Payadowa Boukpessi, de quelques personnalités diplomatiques et autres acteurs de développement, ont commémoré la journée nationale de l’arbre observée, chaque 1er juin depuis 1977. Ceci, à travers la mise en terre de 905 plants d’Eucalyptus sur le site du Centre d’enfouissement technique des ordures d’Aképé. L’édition de cette année connait une innovation majeure, en ce sens qu’au lieu d’une journée comme par le passé, c’est une vaste campagne de reboisement organisée de Juin à septembre, avec la mise en terre de 10 millions de plants de diverses espèces. L’objectif est de préserver les ressources forestières existantes, mais aussi d’étendre la couverture végétale à 25 % de la superficie du pays à l’horizon 2025, en vue du bien-être des communautés.
A l’issue du reboisement, le ministre d’Etat Boukpessi a fait savoir que cette édition est spéciale de par les objectifs que le gouvernement s’est assigné, en vue de reconstruire le couvert végétal du pays, notamment le reboisement de 1 milliard d’arbres d’ici 10 ans. « Le reboisement de ce matin vise à créer un écosystème autour du Centre de traitement des déchets du Grand Lomé », a-t-il indiqué. M. Boukpessi s’est réjoui de la forte mobilisation, avant d’inviter tout acteur vivant sur le sol togolais à soutenir cette action prioritaire des autorités, pour la protection de l’environnement et la régénération du potentiel forestier du pays détruit, depuis quelques années. Pour atteindre ces objectifs et réaliser la vision du pays sur tous les plans, le ministre appelle la population entière à un engagement accru pour la réussite de cette campagne de reboisement. « Cette année, nous débutons avec 10 millions de plants et nous espérons atteindre la vitesse de croisière très rapidement », a relevé M. Boupkessi.
le diplomate américaine Eric William Stromayer a honnoré a son devoir civique
Pour le coordonnateur du Système des Nations Unies, M. Damien Mama, cet événement illustre la volonté du gouvernement de joindre l’acte à la parole. « Ce reboisement ne concerne pas que les espaces réservés. Cela nécessite aussi que nous plantions des arbres dans nos maisons, services, champs, au long de nos routes. Ce qui permettra d’améliorer la qualité de nos vies et d’assurer la durabilité environnementale qui fait partie des principes fondamentaux du développement », a-t-il exhorté.
M. Damien Mama a mis en terre un Eucalyptus
L’ambassadrice de France au Togo, Mme Jocelyne Caballero a, pour sa part, confié que cette ambition réaliste a une signification particulière pour son pays. « L’une des batailles que notre diplomatie mène est la lutte contre le changement climatique. Aujourd’hui, nous intégrons cette priorité dans tous nos projets de coopération. C’est un geste en faveur de notre planète et du développement durable », a souligné la diplomate, en réitérant l’engagement de son pays à œuvrer pour la réalisation de ce projet d’envergure partagé.
De son côté, l’ambassadeur des États-Unis au Togo, M. Eric William Stromayer, a fait savoir que les impacts négatifs du réchauffement climatique sont une réalité à travers le monde. « C’est pourquoi, il était important pour nous d’être là pour appuyer les efforts de reboisement du gouvernement. Je suis très content d’être là pour cet intérêt commun et j’encourage tous les Togolais à suivre notre exemple, en essayant d’étendre cette campagne de reboisement à travers tout le pays », a-t-il dit.
Au total, il est prévu de reboiser 108 hectares sur le site du Centre d’enfouissement et de traitement des déchets d’Aképé. Mais pour l’heure, seuls 08 hectares ont été reboisés.
Clémentine PANASSA
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