Le Goethe Institut débute l’année 2018, dans le cadre de ses activités, par une exposition inédite d’œuvres d’art de Maelle Ayanou et Pierre Segoh sur le thème « Rencontres ». Le vernissage s’est déroulé en présence des amoureux de l’art et des invités le jeudi 25 janvier dans l’enceinte du Goethe Institut à Lomé où les visiteurs peuvent découvrir jusqu’au 8 février l’univers artistique harmonieux de ces deux artistes.
« Chaque rencontre est l’occasion de découvrir un nouveau monde : le monde de l’autre, avec ses codes, ses références, ses influences, son parcours, ses équilibres, ses contrastes, ses couleurs, ses ombres, ses éclairages, ses fissures, ses promesses, ses défis… ». C’est par ces mots et autour de ce concept de rencontres que le Goethe Institut et la galerie Nomade d’Art Contemporain NEO organisent depuis jeudi une exposition de peintures. Cette exposition présente les travaux de deux artistes plasticiens Maelle Ayanou et Pierre Segoh en une rencontre artistique de styles, de techniques.
Pour le directeur de la galerie NEO, l’artiste Eric Wonanu, il a expliqué que « mettre en contact les deux artistes, c’est provoquer une rencontre étonnante, peut être déroutante, mais sûrement intéressante…Le défi est de créer un pont de dialogue, entre deux styles artistiques, l’un marqué par une fabuleuse liberté et l’autre forgé par une singulière dextérité » a expliqué Eric Wonanu.
Ainsi, Maelle Ayanou avec sa technique de l’acrylique sur bois, a exposé entre autres des tableaux qui ont pour noms « Guerrier », « la Geisha », « Perles », Princesse », « la mystérieuse », « le petit prince ». Elle a donc présenté une série de portraits peints sur des panneaux de bois. Il est signifié par Eric Wonanu que c’est un univers influencé par le manga japonais, marqué par des tons directs où le noir et le blanc, avec intensité et sans détour, amènent à l’essentiel. Quant à Pierre Segoh, il utilise la technique mixte et a présenté « La tête et le cœur », « le passé et le présent », « le regard », « A et B : le social », « A et B : Hiheme »…c’est une exposition des peintures sur toiles que l’artiste décrit comme une autopsie de ses propres émotions face aux diverses facettes de la nature humaine.
Le directeur du Goethe Institut M. Edem Attiogbé s’est félicité de cette exposition dans son institution qui marque le lancement de l’
Dorothée BROOHM
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