Le premier ministre, Mme Victoire Tomégah-Dogbé a accordé deux audiences, dans la soirée de mardi 25 janvier 2022, à la Primature. Mme Tomégah-Dogbé a d’abord reçu une délégation de l’UEMOA conduite par le président de la Commission, M. Abdoulaye Diop, qui est allé faire le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des réformes, politiques, projets et programmes communautaires au plan national. La cheffe du gouvernement a ensuite conféré avec des responsables de la Société Financière Internationale (IFC), menés par le directeur régional Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Aliou Maiga. La délégation de l’IFC a dit avoir fait un tour d’horizon de son portefeuille au Togo et parlé d’autres voies qui pourront être ouvertes pour étoffer son engagement dans le pays.
A l’issue de son entretien avec le Premier ministre, Mme Victoire Tomégah-Dogbé, le chef de la délégation de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), M. Abdoulaye Diop, a expliqué que c’était une rencontre très fruiteuse de part et d’autre. Il a indiqué que c’était une occasion pour la délégation de remettre un mémorandum au chef du Gouvernement et de faire le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des réformes, politiques, des projets et programmes communautaires de l’UEMOA au plan national. « Mon équipe et moi, nous sommes venus partager avec le chef du Gouvernement les conclusions de notre rencontre avec le ministre Sani Yaya » sur la mise en œuvre de ces réformes, a-t-il révélé. Sur ce sujet, M. Diop a félicité le Togo comme étant le pays ayant réalisé de grandes percées en matière des réformes communautaires. « Le Togo reste un pays performant, en matière de mise en œuvre des reformes, politiques et exécution de programmes de l’UEMOA, et cette année, il ressort avec un taux d’exécution supérieur à 78%. Du point de vue principal de la revue, pour les perceptives d’avenir, nous souhaitons des efforts supplémentaires au niveau du gouvernement togolais en matière de concurrence, de libre circulation, de droit d’établissement dans différentes professions libérales, pour que les gens puissent s’installer dans le pays », a-t-il ajouté. Des sujets relatifs au domaine fiscal, au transport routier ont également été au menu des échanges, qui ont offert leur cadre pour prendre connaissance de la feuille de route gouvernementale très pertinente pour les cinq prochaines années, a indiqué M. Diop. Il a expliqué que, selon le chef du gouvernement, cette feuille de route est subdivisée en trois axes à savoir : économique, sociale et financière.
« Une réunion très politique » de l’IFC avec Mme le Premier ministre
La cheffe du gouvernement a accordé la seconde audience aux responsables de la Société Financière Internationale (IFC), conduits par le directeur régional Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Aliou Maiga. La délégation est allée discuter des perceptives d’avenir avec Mme Tomégah-Dogbé. « Je suis en mission pour deux jours pour revoir nos opérations et discuter avec les autorités de ce qu’on pourra faire de plus ensemble. J’ai eu une réunion très politique avec Mme le Premier ministre. Nous avons parcouru notre portefeuille, les projets en cours. Nous avons aussi parlé d’autres voies qu’on pourra ouvrir pour étoffer notre engagement ici au Togo, qui est déjà très conséquent. Puisque le Togo est aujourd’hui le pays le plus important dans la sous-région. Ceci montre les efforts du gouvernement à accélérer le processus de développement dans le pays. Nous, en tant que l’IFC et la Banque mondiale, nous sommes là pour accompagner ce processus. Nous sommes présents dans plusieurs domaines notamment : dans le domaine d’énergie solaire, dans les banques et au port. Mais on essaie d’aller au-delà pour embrasser des domaines tels que les logements sociaux, la santé et autres », a-t-il précisé.
La Société financière internationale (IFC) est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Au sein du Groupe de la Banque mondiale, l’IFC a pour mission de promouvoir le développement économique et d’améliorer les conditions de vie des populations, en favorisant l’essor du secteur privé dans les pays en développement.
Mireille Dédé BENISSAN
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