Le processus de formulation du projet de renforcement de la résilience des écosystèmes et des communautés de la zone du littoral togolais, face aux changements climatiques, a été lancé lors d’un atelier tenu mercredi 25 septembre à Lomé.
Ce projet, conjointement initié par le gouvernement et le Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), vise à apporter des solutions adéquates et durables aux changements climatiques dans la Région Maritime du pays. Les participants sont des acteurs de développement du monde rural et des communautés à la base. Ils ont échangé sur les questions essentielles y compris les arrangements institutionnels de mise en œuvre du projet.
L’occasion leur a permis de se faire une idée sur les rôles et responsabilités des consultants dans la mise en œuvre du projet ainsi que les attentes du gouvernement et de la FAO vis-à-vis de chacun d’eux. Bref, il s’est agi d’apporter des réglages, afin de situer les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ce projet évalué à environ 8,9 millions de dollars USA, soit 4,5 milliards FCFA.
Ouvrant les travaux, le secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la nature, M. Koffi Aoufoh Dimizou, a déclaré que le recul spectaculaire du trait de côte, accéléré par les activités d’extraction du sable et de graviers marins sur le littoral, a bien évidemment des répercussions négatives sur la zone côtière. Selon lui, les infrastructures de développement sont fortement impactées par l’avancée de la mer à un rythme inquiétant. Il a fait savoir que les dernières marées hautes du 10 juin avaient provoqué l’inondation des habitations riveraines.
Il urge donc que des solutions soient trouvées en vue de la résilience des communautés et des écosystèmes qui sont souvent les plus vulnérables. De son côté, l’assistant au représentant chargé de programme de la FAO au Togo, M. Oyétoundé Djiwa, a expliqué que le cadre du Plan National de Développement (PND) est intégré dans l’objectif n°2 de la FAO, celui de «rendre l’agriculture, la foresterie et la pêche plus productive et plus durable».
Selon lui, l’exécution de ce projet contribuera à l’atteinte du pilier 3 du PND et permettra, entre autres, à favoriser la résilience des communautés dans la Région Maritime.
Cyril EKPAWOU
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