Un atelier de validation d’une analyse de la contribution des politiques et stratégies nationales de la pêche et de l’aquaculture à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest /cas du Togo, se tient depuis ce jeudi 9 novembre 2017, à Lomé. Il s’agit pour les divers acteurs impliqués dans ces deux sous-secteurs, d’examiner pendant deux jours, une revue des politiques et stratégies adoptées au Togo et de formuler des suggestions et recommandations en vue d’enrichir le rapport.
La pêche et l’aquaculture constituent un secteur important sur lequel les gouvernants s’appuient pour éradiquer la faim et la malnutrition. Afin d’élaborer une politique régionale intégrée et coordonnée de la pêche et de l’aquaculture au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDAO), la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) a commandité une étude sur l’analyse de la contribution des politiques et stratégies nationales de ce secteur à la sécurité alimentaire.Cette étude a consisté à examiner et analyser les politiques et stratégies nationales de la pêche et de l’aquaculture afin d’évaluer les forces, les opportunités, les faiblesses et les lacunes du secteur pour sa contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations locales. Ceci, avec pour finalité d’identifier les défis et les opportunités au niveau national qui pourraient contribuer au dialogue régional, et de faciliter la mise en œuvre de la future politique régionale de la pêche et de l’aquaculture des états membres. « Il s’agit d’un programme de partenariat entre la FAO et l’Union Européenne dont l’objectif est de fournir une assistance politique pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, tout en prenant en compte les nouveaux enjeux de développement durables des pêcheries en Afrique de l’Ouest. Nous avons relevé autant de défis que d’opportunités. Il est prioritairement essentiel de renforcer les capacités des administrateurs en charge du secteur et les capacités organisationnelles des organisations professionnelles, d’améliorer le dispositif de cogestion du secteur…et de promouvoir la recherche », a laissé entendre Dr Sidibé Aboubacar, de la FAO chargé du programme basé à la CEDEAO.
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