L’atelier de priorisation des actions de promotion de l’artisanat démarré, le 21 décembre dernier à la FOPADESC à Lomé, a clos ses travaux, mercredi sur une note de satisfaction. Cette rencontre organisée par le ministère de l’Enseignement Technique et de l’Artisanat a permis d’identifier et de prioriser les lignes directrices de la promotion de l’artisanat, ainsi que les besoins inhérents au développement de ce secteur pour une période de 2021-2023. La cérémonie a été présidée par le ministre en charge de ce département, M. Kokou Eké Hodin, en présence des acteurs du monde de l’artisanat.
De nos jours, l’artisanat s’impose comme un maillon important de l’économie au Togo. Avec une contribution de plus de 18 % au PIB national, c’est un secteur porteur de croissance économique et pourvoyeur d’emplois, deux agrégats importants de lutte contre la pauvreté et le chômage dans les zones urbaines et rurales. Pour permettre à ce secteur d’évoluer dans de bonnes conditions, il est nécessaire de prendre certaines dispositions, afin de le redynamiser. C’est dans ce contexte que s’est tenu, du 21 au 23 décembre dernier à Lomé, un atelier de priorisation des actions de promotion du secteur de l’artisanat. Cette rencontre a permis aux participants venus de toutes les régions du pays, de ressortir les besoins en matière de promotion de l’artisanat, de revisiter les documents de planification et de relever les actions pertinentes non encore réalisées, pour élaborer un document qui recense et priorise les actions urgentes dans le domaine de l’artisanat. Ce document à élaborer va revêtir la forme d’un livre synthèse des actions prioritaires à entamer et qui proviennent des missions assignées à ce secteur dans le PND. Il va contenir aussi les attentes du gouvernement vis-à-vis du secteur dans la feuille de route gouvernementale Togo 2025. Des orientations de la politique nationale de développement de l’artisanat, en passant par les idées ou les propositions pertinentes venant des différents acteurs et qui visent l’amélioration des conditions de travail et l’épanouissement des artisans, feront également partie du document.
Dans son mot de circonstance, le ministre délégué, chargé de l’Enseignement Technique et de l’Artisanat, M. Kokou Eké Hodin a souligné que toute structure qui se veut efficace doit procéder à la planification, la priorisation et l’évaluation/ budgétisation, puis le suivi rigoureux de ses projets et activités. Il s’agit de marquer un point de départ et un point d’arrivée du cheminement, en identifiant les résultats à atteindre, en lien avec les moyens disponibles. Selon lui, cette rencontre s’inscrit dans les conditions de fonctionnement qui visent l’efficience, la performance et la rentabilité, à partir de la responsabilité de chaque acteur pour une réussite collective. Il a rappelé, à cet effet, que 32 préfectures disposent d’un centre de ressources pour l’artisanat. Les sept préfectures restantes seront aussi touchées en 2021.
Le président de l’Union des Chambres Régionales de Métiers, M. Kodzo Eklu a, quant à lui, remercié tous les acteurs et partenaires qui soutiennent ce secteur et souhaité que d’ici 2023, le monde artisanal puisse relever les défis du développement.
Gisèle SONHAYE-NAPO-KOURA
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