Le corps diplomatique, les partenaires techniques et financiers (PTF) et les agences du Système des Nations Unies (SNU) ont échangé, ce 29 octobre, autour de la problématique de la santé sexuelle et reproductive au Togo. Cette rencontre entre dans le cadre des préparatifs du Sommet de Nairobi sur la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD 25), prévu du 12 au 14 novembre prochain au Kenya. Elle a permis de revigorer les engagements des partenaires, en vue d’une coordination efficace, pour faire avancer le programme d’action de la CIPD.
Cette séance d’échange avec les partenaires techniques et financiers a eu pour discuter des progrès accomplis par le Togo, les défis à relever et les actions à mettre en œuvre pour l’atteinte des objectifs de la CIPD.
Selon le coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Togo, M. Damien Mama, l’engagement des Nations Unies et de l’UNFPA en particulier, est de faire en sorte qu’il y ait zéro décès maternel, zéro violence basée sur le genre et zéro besoin non satisfait en matière de santé de la reproduction à l’horizon 2030. « Au Togo, il y a eu beaucoup de progrès ces dernières 25 années et nous nous en réjouissons, mais nous savons aussi qu’il y a encore du chemin à faire. C’est pour ça que ce réengagement du gouvernement togolais à travers le Plan National de Développement (PND) et celui de tous les partenaires nous paraissent essentiels. Nous voudrions bien saisir l’occasion de la conférence de Nairobi pour réaffirmer cet engagement et faire en sorte que les jeunes filles, les femmes, les familles et tous ceux qui ont besoin d’être protégés puissent le faire et profiter des cadres que nous créons en termes d’accompagnement, d’éducation et de santé », a souligné M. Mama.
A l’issue des échanges, la représentante-résidente de l’UNFPA au Togo, Mme Josiane Yaguibou, a salué l’engagement des partenaires pour un système de coordination commun efficace pré et post-Nairobi, et pour une planification conjointe des actions, en vue de maintenir les objectifs pour plus d’impact sur le terrain.
Blandine TAGBA-ABAKI
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