
Le président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adedzé, a assisté, le vendredi 29 août 2025, à Kpalimé, dans la Région des Plateaux, à la clôture de l’atelier d’échanges des députés sur les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR). Trois jours de débat et de réflexion qui ont permis de renforcer les connaissances des élus sur le cadre législatif et les enjeux liés à la santé sexuelle et reproductive au Togo.

A cette clôture de l’atelier d’échanges des députés sur les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR), le président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adedzé, a exprimé sa gratitude aux partenaires, dont l’expertise et l’engagement ont contribué à enrichir les discussions. Ceci, après avoir rendu grâce à Dieu pour la paix et la sécurité, propices à la modernisation et au développement durable du Togo. Il a également salué le bon déroulement des activités de l’atelier et les panels enrichissants qui ont fait l’objet de discussions.
« Depuis le premier jour de cet atelier, nous avons abordé des sujets fondamentaux. Nous avons dressé un état des lieux préoccupant sur la mortalité maternelle et les avortements clandestins au Togo, tout en examinant les conséquences sanitaires qui en découlent. Nous avons également pris connaissance des nouvelles directives de l’OMS, notamment celles relatives à l’avortement sécurisé, ainsi que des implications du Protocole de Maputo pour notre pays. Ces panels ont mis en lumière les défis persistants, mais aussi les opportunités qui s’offrent à nous pour bâtir un cadre juridique plus adapté et protecteur », a-t-il déclaré.
Le président de l’institution parlementaire a également participé aux côtés de ses collègues députés à un panel consacré à l’étude comparative entre la loi de 2003 relative à la santé sexuelle et reproductive et celle adoptée, en 2021, en République du Bénin.

« Cet exercice nous invite à réfléchir sur les évolutions nécessaires pour aligner nos législations avec les standards internationaux et les besoins réels de nos citoyens. Mes chers collègues, il est impératif que nous traduisions ces réflexions en actions concrètes. C’est pourquoi, je nous invite à initier une proposition de loi ambitieuse et progressiste. Une loi qui reflète notre engagement collectif pour un Togo où chaque femme, chaque homme, chaque jeune peut exercer ses droits en santé sexuelle et reproductive, dans un cadre sécurisé, respectueux et inclusif », a-t-il insisté.
Le président de l’Assemblée nationale a conclu, soulignant qu’« ensemble, nous devons œuvrer pour la réalisation de la grande vision de Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, Président du Conseil : un Togo en paix, une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable. Dans un contexte mondial marqué par des incertitudes multiformes, il est essentiel que notre pays se positionne comme un modèle de progrès social et législatif dans la sous-région ».
Recommandations formulées
A l’issue des activités de l’atelier d’échanges, plusieurs recommandations ont été formulées. Elles portent sur l’élaboration du texte de révision de la loi sur la santé de la reproduction, en tenant compte du contexte national et des directives de l’OMS ; l’adoption de ce texte révisé ; l’élaboration des textes d’application de la nouvelle loi sur la santé de la reproduction, le cas échéant, ainsi que son adoption.
En ce qui concerne les prochaines étapes, les participants ont convenu d’organiser des rencontres avec les commissions permanentes du Parlement, ainsi qu’une rencontre avec le ministre de la Santé sur le sujet.
Les députés ont salué la qualité des échanges et réaffirmé leur volonté de travailler à l’élaboration et à l’adoption de lois adaptées, afin de renforcer le cadre juridique national, en matière de santé sexuelle et reproductive.
Service de communication de l’Assemblée nationale
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