Une conférence internationale sur « informatique, santé rurale et des personnes âgées » a ouvert ses travaux, ce mercredi 13 décembre 2017, à l’Université de Lomé. Durant cinq jours les participants issus d’horizons divers vont débattre de l’insuffisance d’infrastructures et de soins de santé en faveur des populations rurales et la nécessité d’exploiter les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), pour venir à bout de ce déficit.
« Informatique, santé rurale et des personnes âgées ». C’est la problématique au cœur de cette conférence internationale qui réunit les participants, des professionnels de la santé venus d’horizons divers et qui vont discuter de la télémédecine, de la cybersanté. Il s’agit de proposer des solutions par les NTIC qui pourraient significativement contribuer à l’amélioration de l’offre des soins de santé, au diagnostic des maladies, à l’efficacité des traitements et au suivi des personnes âgées, aussi bien, en zones urbaine que rurale.
Selon le représentant du doyen de la Faculté des Sciences de la Santé, M. Yao Potchoo, face aux défis posés par la nécessaire et urgente mutation des systèmes de santé, avec une explosion des besoins et une diminution drastique de ressources, les pays doivent saisir impérativement toutes les opportunités des avancées technologies qui permettraient d’améliorer les services de santé dans une approche efficiente.
De même, le Pr Essohanam Batchana, représentant, à l’occasion, le président de l’UL a indiqué que malgré les innombrables défis d’extension de la télésanté et les soins à distance dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, les bénéfices de ces approches sont indéniables et pourraient contribuer au renforcement et à un meilleur fonctionnement de la plupart des systèmes de santé de ces pays. Cela constituerait un atout pour l’atteinte des objectifs de la couverture sanitaire universelle et du développement durable auxquels tous ces pays se sont engagés, a-t-il ajouté.
Ouvrant les travaux au nom du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Tchamye Borozé, a salué la tenue de cette conférence internationale à Lomé qui est à sa première édition. « En conclusion, nous souhaitons que l’offre des services de santé et le système de santé de demain, que nous nous sommes engagés à renforcer ensemble, soient des plus performants, afin de garantir à tous nos concitoyens, quelle que soit leur âge et leur condition sociale et situation géographique, les meilleurs soins de qualité possible. Pour ce faire, il nous faut dès à présent exploiter toutes les technologies disponibles et trouver les moyens innovants et accessibles dans notre contexte socio anthropologique et nos économies », a souligné M. Borozé. Il a souhaité que la dynamique engagée ici, à Lomé se poursuive dans les mois à venir, afin que les recommandations issues des travaux puissent se mettre très rapidement et concrètement en œuvre.
Blandine TAGBA-ABAKI
RSS