Le 20 mai dernier, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a réceptionné 33 000 flacons d’encre indélébile fournie par la société Netcom S.A., en vue des élections municipales de juillet prochain. A la suite de cette livraison, des échantillons ont été prélevés par le laboratoire d’hydrologie appliquée et environnementale de l’Université de Lomé pour des tests de conformité.
Les membres de la CENI, avec à leur tête le président Yabré ( extrême droite) suivent les résultats des tests
Le mercredi 4 juin 2025, les résultats du test de confirmation dudit Laboratoire ont été rendus publics. De l’analyse de l’équipe, il s’avère que « les résultats nous ont permis de conclure que l’encre réceptionnée remplit les conditions d’indélébilité et peut donc être utilisée pour les élections dans notre pays ».
Selon les explications du Dr Tomkouani Kodom, enseignant-chercheur, représentant du directeur du laboratoire, les tests ont suivi tout un processus. En effet, après la sélection de l’encre indélébile, le laboratoire avait été sollicité pour s’assurer du caractère indélébile et les conclusions de cette étude préliminaire ont permis de commander le stock nécessaire. Et « tout récemment, après livraison du grand stock de l’encre, initialement testé et dans le but d’en vérifier la conformité, nous avions, une fois encore, été sollicités. Conformément à la méthodologie, nous avons procédé à un échantillonnage sur site, puis nous avons poursuivi la suite de l’étude en laboratoire, selon les méthodes standards ». Dr Tomkouani Kodom a saisi cette occasion pour remercier la CENI pour la confiance qui leur a été faite.
Pour sa part, le président de la CENI, Dago Yabré, a fait la genèse de la commande, avant de souligner qu’avant de commander l’encre, plusieurs sociétés avaient été sollicitées pour soumettre des offres et finalement c’est la société Netcom S.A. qui a été retenue, comme étant la meilleure offre en raison des spécificités techniques qu’elle a respectées.
L’encre indélébile étant testée conforme aux normes, il reste que tous les Togolais en âge de voter se mobilisent, massivement, pour choisir les conseillers municipaux des 117 communes qui auront la responsabilité de développer des politiques au niveau local, en vue d’assurer à leurs populations respectives les meilleures conditions d’existence.
Zeus POUH-PEKA
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