Le Premier ministre, chef du gouvernement, Mme Victoire Tomégah-Dogbé, a reçu en audience plusieurs personnalités,le vendredi 18 novembre, à la Primature. Le premier entretien a eu lieu avec une délégation de la Chambre Consulaire Régionale de l’UMOA conduite par son président, M. Daouda Coulibaly et amenée par la présidente de la Délégation Spéciale Consulaire (DSC) de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), Mme Nathalie Bitho. Les discussions ont trait au développement économique des Etats de l’Union et à l’intégration régionale. Les deuxième et troisième audiences sont allées respectivement au Gouverneur du District 403 A2 du Lions club, Mme Elisabeth Aimée Attobra et à la ministre béninoise du Travail et de la Fonction publique, Mme Adidjatou Mathys, présidente en exercice de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociales (CIPRES). Toutes deux en visite de travail dans le pays, sont allées rendre une visite de courtoisie à la cheffe du gouvernement et discuter des sujets d’ordre social et économique.
Au sortir de l’audience le président de la Chambre Consulaire Régionale (CCR) de l’UMOA, M. Daouda Coulibaly a déclaré avoir rendu une visite de courtoisie au Premier ministre, Mme Victoire Tomégah-Dogbé, et saisi l’occasion pour lui parler de la feuille de route de la Chambre régionale pour les trois années à venir (2021-2024). « Cette table d’orientation peut être résumée en trois principaux évènements. D’abord il s’agit de la participation du secteur privé à la transformation structurelle de nos économies en proposant des idées pour leur industrialisation. Le 2e point est de faire en sorte que ce secteur puisse apporter sa part de réflexion et recommandations au panier de nos exportations et valoriser nos matières premières qui sont très peu transformés avec très peu de valeur ajoutée. C’est de réfléchir ensemble pour voir comment on peut arriver à les mettre en valeur. La 3e problématique abordée est celle qui concerne la résilience du secteur privé », a-t-il déclaré. Selon M. Coulibaly, dans les économies africaines, 70 à 80% du tissu économique sont dirigées par le PME et les très petites moyennes entreprises. Il faudrait, a-t-il souligné, que ces PME soient bien en place pour faire face à ce challenge dans cet environnement de crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19.
Il faut renforcer la résilience du secteur privé local pour mieux faire face à la concurrence extérieure
Les discussions ont porté également sur la création de la zone de libre échange qui présente des avantages aux entreprises à l’échelle mondiale en leur permettant de trouver de nouveaux clients sur les marchés extérieurs. « Mais cela doit nécessiter que le secteur privé local et communautaire soit fort, soit résilient et qu’il puisse faire face à la concurrence qui viendra d’autres pays », a-t-il relevé. La question de la sécurité indispensable au bon fonctionnement des entreprises a été également un des points au menu des échanges avec « le Premier ministre qui nous a indiqué les orientations qui sont prises en ce sens par le président de la République ». Par ailleurs, M. Coulibaly a, au nom de la délégation de CCR-UEMOA, remercié les autorités togolaises pour l’hospitalité et les conditions idéales de travail qui leur ont été offertes à leur arrivée.
Les échanges avec la ministre du travail et de la Fonction publique du Bénin, Mme Adidjatou Mathys, présidente en exercice de la Conférence Interafricaine des caisses de prévoyance Sociale (CIPRES), ont aussi porté sur des questions de développement, notamment les réformes en cours au niveau des deux pays au niveau économique, social et éducatif.
Des réformes en cours pour parvenir à un meilleur développement
Le premier ministre, a souligné Mme Mathys, leur a fait connaitre les réformes qui sont en cours au Togo à travers tous les programmes sociaux qui se font et les réformes en éducation pour sortir les femmes de la précarité. « Nous disposons pratiquement des mêmes mécanismes au niveau des réformes au Bénin. J’ai fait part au Premier ministre de l’expérience en cours au Bénin à travers la mise en œuvre d’un vaste projet social dénommé ARCH (Assurance pour le Renforcement du Capital Humain) qui comportent quatre services à savoir l’assurance maladie obligatoire, la microfinance améliorée par la digitalisation, la formation des artisans et le retraite assurée pour tous notamment les artisans du secteur informel. L’autre réforme a trait au renforcement du système dans le secteur de l’éducation », a confié Mme Mathys. Elle a également dit avoir transmis les salutations, les encouragements du président de République du Bénin, M. Patrice Talon au président Faure Gnassingbé et l’a remercié pour avoir permis que le siège de la CIPRES soit logé au Togo. « Nous avons aussi reçu des conseils du Premier ministre dans le cadre de l’amélioration du rendement de la CIPRES dont le siège sera inauguré en décembre prochain », a-t-elle indiqué. La CIPRES compte 16 pays dont 14 de la zone Franche plus le Tchad et le Madagascar. Elle comporte trois organes à savoir, le Conseil des ministres, la Commission de surveillance et le secrétariat exécutif.
De son côté, Mme Elisabeth Aimée Attobra, élu Gouverneur du District 403 A2 des Lions club pour le compte de l’exercice 2021- 2022, a dit être allée recevoir les bénédictions du gouvernement pour pouvoir continuer sa mission. « J’ai présenté à Mme le Premier ministre mes axes prioritaires en mesure d’impacter la population togolaise en me référant aux cinq causes mondiales et obligatoires des Lions Club qui sont la faim, l’environnement, le cancer infantile, le diabète et la vue », a-t-elle déclaré. Durant son mandat, elle compte mener aussi des sensibilisations sur la drépanocytose, le paludisme, la santé de la mère et de l’enfant ainsi que sur la toxicomanie. Elle a dit avoir également pris connaissance de la vision du gouvernement togolais qui s’apparente à celle des Lions club.
Le District 403 A2 des Lions Club comprend 4 pays, la Côte d’Ivoire, Libéria, la Sierra Léone et le Togo)
Patouani BATCHAMLA
RSS