Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a accordé, ce mercredi 26 juin 2019, au palais de la présidence de la République trois audiences, à trois personnalités. La première audience est a été accordée à M. Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour le Togo et la seconde à Dr Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nsème, ambassadeur du Gabon au Togo, qui sont tous deux, en fin de mission. Le président de la République s’est entretenu avec M. Mohamed Moussa, directeur générale de l’Agence pour le Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).
A sa sortie d’audience, M. Pierre Laporte a confié qu’il est allé féliciter le président de la République pour « les progrès » que le Togo a atteint, ces dernières années. « Aujourd’hui, sur le plan de la croissance économique, le Togo a une croissance qui devrait accélérée, à court et à moyen termes » a indiqué M. Laporte. Il a également salué les performances du pays dans les autres domaines, notamment le nouveau classement pour le Doing Business, le classement de la Banque Mondiale qui place le Togo parmi les premiers pays africains, pour le capital humain. « Le Togo a amélioré son classement pour le Doing Business de 18 positions, ce qui est énorme et espère un bon rang dans le cadre de l’évaluation des politiques », a-t-il affirmé. Avant de quitter le Togo, M. Pierre Laporte a tenu à apporter son soutien et ses encouragements au chef de l’Etat et à son gouvernement. « Les progrès sont là, ce sont des chiffres qui parlent. J’encourage les autorités de continuer à poursuivre des réformes dans tous les domaines, pas seulement macroéconomiques, mais également dans les secteurs comme l’énergie, la communication, etc. Je quitte un pays qui est sur la bonne voie et le chef de l’Etat et son équipe sont conscients que la croissance doit être inclusive. Les efforts que nous faisons ensemble devraient améliorer ces résultats plus importants surtout dans le domaine du capital humain», a-t-il indiqué
En fin de mission au Togo, Dr Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nsème, ambassadeur du Gabon est allé dire ses adieux au président de la République et le remercier pour l’accueil qui lui a été réservé pendant les 6 années qu’il a passée au Togo. « Etant en fin de mission au Togo, j’ai été honoré par l’audience qui m’a été accordée par le président Faure Gnassingbé. Je suis venu le remercier pour l’accueil qui a été réservé à moi et à la famille pendant notre séjour », a dit le plénipotentiaire gabonais. Il a également avoir félicité le chef de l’Etat pour toutes transformations « que ce soit au niveau économique que politique » qu’il a su apporter au pays. « Nous sommes venus le féliciter pour tout ce qu’il fait pour le développement économique, socio et politique du Togo », a souligné l’ambassadeur. Dr Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nsème a relevé qui restera désormais un ambassadeur du Togo partout où il sera. « C’est un pays que je vais garder dans mon cœur. J’ai eu avec ma famille des souvenir indélébiles. De Lomé à Cinkassé, j’ai découverts des choses et c’est un vécu qui va rester en moi. C’est une expérience inoubliable, le Togo restera gravé en moi », a-t-il confié.
Quant à M. Mohamed Moussa, directeur générale de l’Agence pour le Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), son entretien avec le chef de l’Etat a porté sur les « trois grandes réunions » regroupant les ressortissants des 18 Etats membres de l’institution qui se tiennent, à Lomé, pendant trois semaines. Selon lui, il s’agit de la réunion de l’Organe Communautaire de Négociation, celle des météorologistes et la réunion qui regroupent les décideurs financiers de l’ASCENA. « C’est à l’occasion de toutes ces grandes rencontres où la vie de notre organisation va être en discussion que nous venu voir le président de la République ». M. Mohamed Moussa a souligné avoir profité de cette opportunité pour rendre compte au chef de l’Etat de la situation actuelle de l’Agence, qui selon lui, « se porte très bien ». « Je confirme que l’ASCENA se porte très bien et assume sa mission de sécurité de la navigation aérienne ». Pour exemple, M. Moussa a indiqué que « pour la première fois » dans son l’histoire, l’Agence a atteint des indicateurs de sécurité « meilleures » que les européens. « Nous avons obtenu 0, 84 % d’air Prost sur 100 000 vols. C’est-à-dire sur toute l’année entière, nous n’avons eu que 4 incidents sans conséquences graves pour les passagers. Nous espérons faire encore mieux en améliorant nos performances opérationnelles dans le sens d’assurer la sécurité de la navigation aérienne en Afrique», a-t-il affirmé.
Yves T. AWI
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